Test de Yakuza : Like a Dragon. La renaissance d'une saga iconique
Le test du jeu Yakuza: Like a Dragon, édité par Sega et développé par Ryu ga Gotoku Studio, a été réalisé sur XBOX One X.
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Yakuza: Like a Dragon
Après 15 ans de succès, Sega fait le grand pari de passer la célèbre saga Yakuza au RPG. C’est un beau pari, plutôt bien gagné, qui mélange brillamment la réalité de la vie quotidienne du nouveau héros, Ichiban Kasuga, et son imagination. On plonge dans le jeu à travers les yeux de Kasuga qui voit sa vie comme un grand jeu de rôle imaginaire. Découvrez le test de Yakuza: Like a Dragon réalisé sur Xbox One, également disponible sur PlayStation 4|5, Xbox One, Xbox Series, PC Windows, Linux et Mac OS depuis le 10 novembre.
Les développeurs ont su parfaitement adapter le système RPG d’heroic fansasy de Dragon Quest au monde d’aujourd’hui
L'histoire de Yakuza: Like a Dragon
Ichiban Kasuga est un jeune yakuza débutant qui sert, d’une loyauté de fer, Masumi Arakawa, patriarche de la famille Arakawa du clan Tojo. Kasuga le considère comme son mentor et lui voue une confiance aveugle. Sa vie chamboule lorsque Masumi Arakawa lui demande de purger 18 ans de prison pour meurtre à la place du sous-chef de la famille Sawashiro. À sa sortie de prison, il apprend la dissolution du clan Tojo et surtout la trahison d’Arakawa contre le clan Tojo. Kasuga décide alors de retrouver son ancien chef pour comprendre ce qui s’est passé pendant ces 18 années passées.
Le joueur suit alors les aventures de Kasuga dans sa quête de vérité. L’histoire se déroule principalement dans la ville de Yokohama dans le district d’Isezaki Ijincho où il est possible de circuler de manière libre. Kasuga rencontrera au fil de l’aventure ses coéquipiers qui l’aideront dans sa quête. À noter, que Ichiban Kasuga est doublé en japonais par Kazuhiro Nakaya qui a déjà prêté sa voix à Akira Nishikiyama dans Yakuza Zero et Yakuza Kiwami, ainsi que Shin dans Fist of the North Star: Lost Paradise.
Game System
Yakuza: Like a Dragon est le septième volet de la série Yakuza débutée en 2005 sur console PlayStation 2. Mais "Like a Dragon" est un renouveau total pour la série. C’est le bon moment pour découvrir la série tout autant pour les habitués de la saga Yakuza que pour les néophytes. Contrairement aux précédents opus, celui-ci fonctionne comme un RPG. D’ailleurs, le très célèbre JRPG Dragon Quest (1986 sur NES) est plusieurs fois mentionné par Kasuga qui est fan de ce jeu, et qui se prend pour un héros d’une grande aventure. Pour tous ceux qui ont aimé Dragon Quest à l’époque, vous ne serez pas déçu par Yakuza: Like a Dragon : les développeurs ont su parfaitement adapter le système RPG d’heroic-fansasy de Dragon Quest au monde d’aujourd’hui. Ils ont trouvé une manière créative d’intégrer les différentes vocations ou ‘classes’ (‘healer’ , mage, guerrier…) des JRPG, les donjons avec ses boss finaux et également les musiques de victoire aux sonorités 8-bit.
Les combats se font en mode tour par tour et Kasuga pourra au maximum s’entourer de trois coéquipiers. Vous devrez battre les ennemies qui se baladent dans les rues d’Ijincho ou engager des combats pour avancer dans l’histoire principale.
Dans Yakuza: Like a Dragon, il faudra aider Kasuga et ses coéquipiers à trouver une vocation. Pour cela, vous serez inscrit à une agence d’intérim d’Ijincho où il sera possible de changer de ‘job’. Chaque mission d'intérim a ses aptitudes spécifiques, mais tous sont aussi loufoques les uns que les autres. Vous pourrez devenir par exemple un héros ou un chef cuisinier, voire même une idole pour les personnages féminins. En revanche, il faudra acheter ou trouver les armes nécessaires à chaque job : votre chef cuisinier doit bien pouvoir se battre avec sa plus belle paire de fouets par exemple ! Ce jeu ne manque pas d’humour.
En plus des améliorations des compétences de combats, il y a également un aspect plus ‘psychologique’ de Kasuga. D'ailleurs, vous aurez tout intérêt à passer un peu de temps pour développer son intelligence, son charisme, sa gentillesse à travers les différentes interactions qui vous seront proposées.
L’utilisation des aptitudes de votre nouveau job consomme des PM (Points magiques) à surveiller. Toutes les animations d’attaques sont plaisantes et amusantes à regarder. Les aptitudes spéciales que vous débloquerez à un rang élevé de votre job consomment quant à elles un grand nombre des PMs, mais sont particulièrement puissantes et ont des courtes cinématiques complètement déjantées.
À noter que vous ne serez pas inactif pendant les combats. Cela participe à apporter une dimension plus dynamique au système de combat. Vous devrez réagir aux QTE (quick time event), qui apportent des aptitudes permettant d’augmenter les dégâts de vos attaques. Vous devrez également savoir parer au bon moment les attaques des ennemies pour réduire les dégâts sur vos PVs (point de vie). Les PVs et les PMs peuvent se récupérer en achetant à manger dans les petites supérettes ou bien, en déjeunant avec vos coéquipiers dans les nombreux restaurants de la ville.
À vous de découvrir les faiblesses de vos ennemies et de choisir la composition de votre équipe et la stratégie à adapter pour venir à bout de vos ennemies. Petit plus, les noms donnés aux ennemies vous feront rigoler plus d’une fois : collectionnez-les tous !
Bref, impossible de s’ennuyer pendant les combats. Le système de combat de Yakuza: Like a Dragon est réussi avec brio.
Graphisme
Yakuza Like a Dragon nous plonge dans un univers à la fois retro et contemporain. Contemporain, car l’univers graphique reste très réaliste. Les personnages-clés et les boss sont charismatiques. Les décors soignés au détail près nous font voyager dans le Japon d’aujourd’hui. C’est assez impressionnant de se balader la nuit à travers les ruelles de la ville avec toutes ses enseignes en néon colorées.
Outre les références aux mini-jeux classiques de Sega, le jeu ne manque pas de touche rétro même dans son graphisme: la typographie des chiffres des PVs et PMs, la petite animation en pixel pendant les chargements, la petite icône qui s’affiche au-dessus de la tête du personnage pendant les combats, etc.
Bande son
On retrouve cette même touche rétro dans la bande-son. Entre l’EDM style 80s/90s, le dubstep, le rock/punk ou encore les musiques joyeuses et comiques comme dans les animés, on ne manque pas de remarquer sa richesse. Elle a été concoctée par le célèbre DJ et producteur Yasutaka Nakata, avec ‘Shonan no Kaze’ en featuring. Pour plus de plaisir, le jeu est saupoudré de petites musiques style 8-bit pour dramatiser un fail ou célébrer un gain.
Mon avis concernant Yakuza: Like a Dragon sur Microsoft XBOX One X
Cet opus de Yakuza est rafraîchissant pas seulement pour la saga Yakuza, mais aussi par rapport aux jeux vidéo sortis ces derniers temps. Yakuza: Like a Dragon sort du lot et il est tout simplement excellent et très agréable à jouer. Le scénario et les personnages sont travaillés. Les cinématiques ont une place importante, mais ne sont jamais inutiles pour dérouler l’histoire. Les temps de chargements sont convenables, et ne sont pas omniprésents ce qui rend l’expérience de jeu assez fluide. L’humour décalé et le sérieux trouvent un parfait équilibre. Le personnage de Kasuga en est le parfait exemple ce qui le rend très attachant. Ce jeu saura convaincre les nostalgiques de Dragon Quest, les amateurs des Yakuzas et toutes personnes qui cherchent un jeu original avec une bonne durée de vie. Cerise sur le gâteau, le jeu permet de découvrir quelques facettes culturelles du Japon actuel.
En résumé
Les points forts de Yakuza: Like a Dragon
- - Bon scénario accompagné de belles cinématiques
- - Les combats tour par tour réussis
- - Le système de développement du personnage (job, skills, personnalité)
- - Décors d’Isezaki Ijincho visuellement agréable à parcourir en type ‘open-world’
- - De nombreux mini-jeux divertissants à découvrir lors des balades
- - Longue durée de vie
Les points faibles de Yakuza: Like a Dragon
- - Nécessite quelques phases pour ‘farmer’ de l’argent ou des matériaux ou bien pour augmenter les niveaux de vos personnages avant de pouvoir vaincre un ‘boss’. (mais fait partie de l’expérience de jeu ou bien permet de rallonger le temps de jeu pour les langues pendues)
- - Quelques textures ou pnj ou éléments des décors de la ville qui se chargent avec un temps de retard
Bande annonce du jeu Yakuza: Like a Dragon
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