Le test de Yonder: The Cloud Catcher Chronicles
Le test du jeu Yonder: The Cloud Catcher Chronicles, édité par Maximum Entertainment - France et développé par Prideful Sloth, a été réalisé sur PS4.
Yonder: The Cloud Catcher Chronicles
Derrière ce titre bien trop long se cache la première production du studio Australien Prideful Sloth. Yonder: The Cloud Catcher Chronicles est un jeu d’aventures qui surfe sur la tendance des jeux sandbox et vous permettra d’explorer un monde ouvert afin d’en restaurer l’équilibre. Voici le test de Yonder: The Cloud Catcher Chronicles sur PlayStation 4.
L'histoire de Yonder: The Cloud Catcher Chronicles
Employé de l’année
Vous voilà donc arrivé par la force des choses sur Géméa. Pris dans une tempête, votre bateau va s’échouer sur cette île juste avant qu’une entité mystérieuse ne vous confie une mission des plus importantes. En effet Géméa qui semble au premier abord être l’île paradisiaque idéale est frappée par un brouillard obscur qui se propage de manière inquiétante et empêche la faune, la flore et ses habitants, de vivre une vie paisible à l’abri des cocotiers. Tâche à priori insurmontable pour votre petite personne, vous serez très rapidement aidé par de petites fées qui mettront leur pouvoir à votre disposition afin de rétablir la paix sur le territoire.
Game System
Le jeu de l’amour
Qui dit jeux sandbox, dis craft, mais n’allez cependant pas imaginer Yonder: The Cloud Catcher Chronicles comme un clone de Minecraft, car la comparaison s’arrête là. Tout d’abord, il faut savoir que le jeu n’a pas de game over. Il est impossible de mourir ce qui en fait d’ailleurs un jeu idéal pour les plus jeunes. Ici, l’exploration est le maître mot, il n’y a d’ailleurs aucune mécanique de combat. Vous tombez dans l’eau abyssale ? Pas de problème, vous respawnez juste à côté. Vous voulez tenter un saut improbable du haut de la plus haute montagne ? Votre avatar est équipé d’une petite ombrelle lui permettant de planer tranquillement tout en narguant Marie Poppins verte de jalousie. Tout est fait pour rendre l’aventure fluide et agréable. C’est de toute façon bien simple : quand on joue à Yonder: The Cloud Catcher Chronicles, on se sent bien, comme enveloppé dans un petit nuage fait de coeurs et de barbapapas.
Les mécaniques sont donc relativement simples mais efficaces. Tout d’abord, direction le premier village pour récupérer vos principaux outils, ces derniers vous permettront de couper du bois, casser de la roche, couper de l’herbe, pêcher… un vrai petit kit d’explorateur qui assurera une parfaite récolte de matières premières afin de compléter différentes quêtes ou de récupérer différents objets auprès des autres PNJ. En effet, dans Yonder: The Cloud Catcher Chronicles, il n’y a pas de monnaie, tout passe par un système de troc, n’hésitez donc pas à ramasser tout ce qui traine.
Vous l’aurez compris, Yonder: The Cloud Catcher Chronicles est un jeu fait pour vous procurer du plaisir, pas de frustration, tout le monde est gentil et attendra de vous que vous puissiez les aider. Malheureusement certains points pourront rebuter certains joueurs. Tout d’abord, les quêtes n’ont rien d’original et vous aurez régulièrement les mêmes objectifs. Aller récupérer des ressources pour fabriquer ou provoquer quelque chose. Cela pourra lasser si vous avez prévu de faire le jeu en mode « hardcore gamer je dors pas, je vais le finir plus vite que tout le monde », celui-ci s’appréciant davantage en petites sessions.
Graphisme
Le rêve éveillé
Une qualité que l’on ne pourra pas enlever à Yonder, c’est la beauté et la justesse de sa direction artistique. Proche d’un low poly, le monde créé par les développeurs est magnifiquement mis en avant grâce à une palette de couleurs juste et des effets de lumière bien sentis. Chaque partie de l’île représente une saison et toutes sont magnifiques, bon peut-être moins la partie hivernale un peu sèche mais le reste des environnements et très agréable à parcourir et participera grandement aux heures passées à parcourir Géméa. Les effets météorologiques et le cycle jour/nuit sont également présents et renforcent indéniablement l’immersion même si c’est maintenant commun à la majorité des mondes ouverts.
On aurait aimé un peu plus de travail sur les PNJ qui ont relativement tous la même tête. Notez qu’au début vous pourrez personnaliser votre avatar mais comme pour les PNJ, les options sont très minimes.
Bande son
L’accord parfait
Quoique discrètes, les musiques de Yonder: The Cloud Catcher Chronicles, se marient parfaitement à l’ambiance générale du titre. Apaisantes, plaisantes et parfois teintées d’une certaine magie, elles seront le parfait compagnon de votre périple.
Durée de vie
Le syndrome de l’accordéon
Vous connaissez la chanson avec les mondes ouverts. Entre la quête principale et les quêtes annexes, Yonder est dans la moyenne basse de ce type de jeux. Comptez une petite dizaine d’heures pour finir l’histoire et le double si vous souhaitez explorer les moindres recoins de l’île ce qui vaut vraiment le coup vu le petit prix de vente du jeu.
Mon avis concernant Yonder: The Cloud Catcher Chronicles sur Sony Playstation 4
Pour une première production, Prideful Sloth a accouché d’une petite perle. Relativement différent du standard des productions actuelles, le jeu met clairement le plaisir de l’exploration au premier plan et permet de profiter d’un univers agréable à parcourir autant pour les petits que pour les grands. Cependant, si vous êtes à la recherche d’un challenge, Yonder: The Cloud Catcher Chronicles ne sera peut-être pas pour vous. C’est le jeu parfait pour se détendre et profiter d’une expérience pleine de douceur qui sent bon l’amour du joueur.
En résumé
Les points forts de Yonder: The Cloud Catcher Chronicles
- - Un univers magnifique
- - Une expérience des plus agréables
- - L’exploration
- - Son prix
Les points faibles de Yonder: The Cloud Catcher Chronicles
- - Les PNJ qui se ressemblent tous
- - Pas de challenge
- - Des missions pas assez variées
Bande annonce de Yonder: The Cloud Catcher Chronicles
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