Test du jeu 7th Sector. Une incroyable expérience dans un univers cyberpunk
Le test du jeu 7th Sector, édité par Noskov Sergey et développé par Noskov Sergey, a été réalisé sur PS4.
7th Sector
Edité et développé par Носков Сергей ou Sergey Noskov pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue du petit père des peuples, 7th sector nous propose de plonger dans l’univers cyberpunk à travers une série d’énigmes et de découvertes surprenantes. Mais quel type de plongeon ferons-nous ? Un saut carpé ouvert renversé finition tête la première ? Ou un gros plat douloureux ? Réponse avec le test de 7th sector, un jeu disponible sur Steam, Xbox One, PS4 et Switch depuis le 5 février 2020.
Une expérience forte et intéressante qui vous plongera dans une ambiance sombre et politisés
L'histoire de 7th Sector
Le jeu se lance sur une TV à tube cathodique qui dessine, parmi les pixels et la neige une forme humanoïde. Cette forme intangible, erratique, c’est vous. En forçant un peu vous allez réussir à pénétrer les câbles et ainsi trouver une certaine forme de liberté. Car une fois sorti de l’écran, vous allez voyager de câbles en câbles pour découvrir une société grise, enveloppé dans un brouillard de pollution, à l’humanité sinistre et largement mécanisé.
Bienvenu dans le Cyberpunk du 7th Sector !
Le jeu est assez court (compter entre 3 et 5 heures pour le finir), je ne vais donc pas vous spoiler les surprises que vous allez avoir. Sachez que l’univers mutique a une force évocatrice assez puissante, semblable à ce qu’on peut trouver dans Inside de Playdead, et je ne pense pas me tromper en affirmant que ce jeu est une des sources d’inspiration de 7th Sector, bien qu’il pousse le puzzle plus loin.
Game System
7th Sector est un puzzle game qui mise beaucoup sur son ambiance et son mystère. Mais la partie puzzle en elle-même n’est pas en reste ! Les commandes sont un peu déroutantes au début, il n’est pas si courant que cela d’incarner de l’électricité (Courant… Électricité… Non ? Ce n’est pas drôle du tout ? Tant pis.) Et comme de l’électricité, vous êtes lié aux matériaux conducteurs. Vous déplaçant d’abord à travers une série de câbles, vous allez rapidement pouvoir contrôler certains objets. Les TV évidemment, ordinateur, mais de manière plus originale différents véhicules/drones qui vous donneront une sensation de liberté rafraîchissante.
Les énigmes, comme je le disais, ne sont pas forcément simples mais jamais infaisables. Elles reposent souvent sur des successions logiques comme remettre dans le bon ordre une série de formes, et de mathématiques simples ; par exemple, il y a des boutons, chacun donnant un résultat, il faut activer les bons pour atteindre une certaine somme. Si au début cela se fait tout seul, des petits ajouts viendront complexifier cela, et sans pour autant donner une migraine à Cédric Villani, je pense que cela vous torturera un peu les méninges.
Comme dans un Inside, mais moins poussé cela dit, c’est en déambulant que l’univers se révélera à vous, et le level design bien pensé vous permettra de toujours savoir où aller. Certaines scènes ne manqueront pas de frapper votre esprit et marqueront de leurs empreintes vos souvenirs de joueur, comme le jeu >Observer de Bloober Team, ou d’autres jeux l’ont fait.
Le lien entre le gameplay et le propos est également intelligent, on comprend rapidement que dans ce monde dystopique, l’humain est esclave de son travail, de la société, et de la machine. Le fait d’incarner le plus petit élément qui suit un rail et lutte désespérément pour retrouver une liberté qui caractérise l’humanité.
Graphisme
L’ambiance visuelle participe grandement à la réussite du titre, son ambiance enfumée, sinistre, sans couleur, et parsemés de drames humains et de propagande… C’est une plongée au cœur et au plus proche du cyberpunk. Incarnant une chose si fragile, si éphémère, on est si proche des taches de rouille, du sang séché, qu’on pourrait presque le sentir.
Pour compléter ce décor peu engageant, le design à la fois futuriste et retro, à l’image de la grosse TV à tube cathodique et à antennes, qui accueille un réseau complexe qui vous permet de vous y incarné et de vous y déplacé en est bien sûr le plus parlant exemple.
Bande son
Minimaliste, la bande-son ajoute un cachet à l’ensemble. Les notes de synthé qui se perde dans l’écho, le cliquetis incessant des différentes machines, le contraste entre une technologie avancée et une humanité aussi servile qu’aux premiers temps du capitalisme se palpe à travers le choix de certaines sonorités vieillottes (comme des vieilles musiques) qui côtoie des robots et des sons futuristes.
L’avenir nous enferme dans le pire des passés si nous ne savons pas tirer des leçons de notre histoire.
Mon avis concernant 7th Sector sur Sony Playstation 4
7th sector est une expérience vidéoludique forte et intéressante qui vous plongera dans une ambiance sombre et politisés. Pour qui n’a pas peur de se frotter à des énigmes pour creuser dans une société humide et déshumanisée, ce jeu est fait pour vous.
En résumé
Les points forts de 7th Sector
- - L’ambiance cyberpunk de la société
- - Certaines scènes très marquantes
- - Quelques surprises dans le déroulement de l’histoire
Les points faibles de 7th Sector
- - La maniabilité de certains drones
- - Les phases de gameplay très en dessous des phases d’énigmes
Bande annonce du jeu 7th Sector
Test Ash of Gods Redemption. Disponible sur PC, PS4, Xbox One et Switch