Test de Mutant Year Zero: Road to Eden. Un bon tactical RPG sur Switch

Le test du jeu Mutant Year Zero: Road to Eden, édité par Funcom et développé par The Bearded Ladies Consulting, a été réalisé sur Switch.

Par Ptitpim, un blogueur jeux vidéo passionné

Publié le 16 août 2019 à 17h30. Mis à jour le 23 octobre 2020 à 10h40

Le temps estimé pour la lecture de ce test est de 9 min.

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Sommaire :

📃 Introduction
🎬 Scénario
🎮 Gameplay
🎨 Graphisme
🎧 Design sonore
💾 Durée de vie
📈 Voir la note
🎦 Vidéo

Disponible à l'achat sur :

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Mutant Year Zero: Road to Eden

Initialement sorti en décembre 2018 sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, le jeu d’aventure tactique Mutant Year Zero: Road to Eden développé par The Bearded Ladies Consulting et édité par Funcom, nous est disponible depuis fin juillet sur Nintendo Switch en version Deluxe proposant tous les contenus additionnels et un Season Pass.

Tout d’abord, il est important de préciser que Mutant Year Zero: Road to Eden est une adaptation d’un jeu de rôle sur table développé par l'éditeur suédois Free League Publishing. Dans sa version console et PC, Mutant Year Zero: Road to Eden s’inspire des combats en tour par tour de XCOM, en y ajoutant une histoire, de l’exploration et surtout de l’infiltration. Explication, avec le test de Mutant Year Zero: Road to Eden sur Nintendo Switch.

Le jeu possède de belles qualités et intéressera les joueurs appréciant la difficulté dans le combat tactique au tour par tour

Mutant Year Zero: Road to Eden
Mutant Year Zero: Road to Eden
Mutant Year Zero: Road to Eden

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L'histoire de Mutant Year Zero: Road to Eden

Alors que la Terre a été dévastée par le réchauffement climatique et les épidémies, l’humanité s’est trouvée un ultime refuge, un petit village que les habitants appellent l’Arche. Une communauté d’humains et de mutants s’y sont rassemblés pour y reconstruire une civilisation sur les ruines de l’ancienne.
À la tête de ces survivants, leur chef : l’Aîné, un vieil homme, l’ultime témoin des catastrophes et du savoir du passé. Pour que l’Arche puisse survivre, il fait appel aux Traqueurs, des aventuriers qui peuvent s’aventurer dans les terres dévastées, dans la Zone, pour y trouver ce dont le refuge a besoin.

Mais la Zone est dangereuse. Des tribus de goules l’ont envahi et qui mieux que des êtres plus forts que des humains pour remplir cette mission de collecte ? Des MUTANTS.

Vous commencez donc l’histoire en contrôlant une équipe composée de Dux et Bormin (sous les traits respectifs d’un canard et d’un sanglier) pour retrouver Hannon, le bricoleur qui rapporte à l’Arche les machines permettant aux réfugiés de survivre. Lui seul est capable de maintenir en fonctionnement celles-ci et de les réparer.

Game System

L’aventure commence

Cette mission nous emmène donc explorer une grande carte découpée en une vingtaine de zones. Il est d’ailleurs possible de se déplacer rapidement d’une zone à l’autre une fois découverte.

Chaque zone est plus ou moins différente des autres, mais la mécanique du jeu reste la même : explorer méticuleusement chaque zone pour y récolter des morceaux de ferraille qui constituent la monnaie du jeu, des artefacts, armes et armures ainsi que des témoignages de personnes ayant vécues ou étant passées par là. D’ailleurs, Mutant Year Zero est truffé d’humour quand il s’agit de décrire les objets du passé trouvé par nos mutants, comme ce “Testeur de fruits”, référence à l’image de fruit gravée d’un côté et permettant aussi d’écouter de la musique.

Mutant Year Zero: Road to Eden ne manque pas non plus de dialogues entre les différents personnages du jeu, nous racontant l’histoire à travers leurs yeux. Cette équipe de deux mutants se complétera au fur et à mesure de l’aventure avec de nouveaux personnages rencontrés en chemin.

Les combats tactiques

Mais l’exploration de la Zone n’est pas sans danger, de nombreuses goules rôdent et il faudra être discret pour ne pas se faire repérer.

S'il est possible d’éviter un groupe d’ennemis, l’extermination de tous vos adversaires sera sans doute nécessaire pour obtenir les objets importants qui vous aideront durant vos expéditions comme des armes ou des armures. Certaines d’entre elles seront déblocables auprès d’un des marchands de l’Arche, mais la ferraille est rare et mieux vaut éviter de la dépenser si on peut récupérer de l’équipement sur la route.

Foncer dans le tas ne vous apportera la plupart du temps que la mort, mieux vaut opter pour l’élimination silencieuse de vos ennemis. Pour ce faire, commencez par une bonne reconnaissance du terrain pour utiliser au mieux le relief et les décors permettant une couverture, répartissez l’armement silencieux entre vos unités, ce serait dommage qu’un tir bruyant alerte les goules aux alentours.

À l’instar d'Achtung! Cthulhu Tactics, un autre jeu adapté d'un jeu de plateau, les combats se déroulent au tour par tour : une fois le combat commencé, vous disposez d’une grille de déplacement avec un nombre d’actions limité : déplacement, tir, rechargement, lancé de grenade… Choisissez bien, car vous ne pourrez pas revenir en arrière.

Éliminer discrètement un ennemis reste la meilleure option, car les combats ont tendance à être assez déséquilibrés en votre défaveur au début du jeu.
Vous ferez place à différents ennemis : maraudeurs, bouchers, chasseurs, chamans, chiens, etc. Chacun ayant ses propres habilités.
Les options de soins sont peu nombreuses et assez coûteuses vu le peu de ressources dont vous disposez. Il ne sera pas rare que vous soyez obligé de recommencer le combat suite à une erreur de jugement dans vos actions ou vos placements.
Le jeu propose d’ailleurs trois niveaux de difficulté : normal, difficile et extrême. Ne cherchez pas de mode facile, il n’y en a pas, la difficulté est bien présente dans Mutant Year Zero: Road to Eden et la moindre erreur lors d’un combat pourra vous être fatale.

L’armement, le côté RPG du jeu

Pour survivre aux combats, vous disposerez d’un large inventaire d’armes qu’il faudra acheter ou trouver au milieu des groupes des goules. Les armes peuvent être améliorées également chez un vendeur à l’Arche et être équipées de différents artefact comme des lunettes de visées augmentant la portée.

Chaque personnage dispose également d’un arbre de compétences qui sont en fait des mutations, déblocables avec des points que vous gagnerez à chaque montée de niveau. Là encore, n’espérez pas débloquer une compétence à chaque niveau, il faudra bien économiser et utiliser avec soin, vos points précieusement gagnés.

Graphisme

Si la qualité graphique était bien présente sur des vidéos et captures d’écran du jeu que j’avais découvertes il y a quelques mois sur PC et PlayStation 4, il n’en est pas du tout de même pour cette version Nintendo Switch.

Des graphismes très en deçà de ceux des autres plateformes

J’ai commencé le jeu en mode portable et j’avoue que ça a été un choc pour moi. Je précise toutefois que j’ai débuté par la version 1.0 du jeu et qu’une grosse mise à jour a été publiée le jour de la sortie du jeu améliorant nettement la qualité graphique. Pensez donc bien à faire cette mise à jour.
Malheureusement, ce portage ne rend pas honneur à la beauté des décors et des personnages que j’ai pu voir sur des plateformes plus puissantes, car il ne faut pas oublier que la Switch n’est pas du tout au niveau, en terme de puissance, des autres consoles de salon.
On se rend bien compte, même branché sur une TV, que les modèles 3D du jeu ont été fortement downgradés sur cette version. Un flou est appliqué sur l’écran afin de masquer les effets d’escaliers, la lampe torche brûle par son intensité les décors de sorte qu’on a du mal à identifier certains éléments à l’écran, heureusement que les éléments importants brillent à l’écran de sorte qu’on puisse les voir un peu mieux.

Et tout cela est bien dommage, car le jeu sur les autres plateformes est vraiment très beau avec des décors qui fourmillent de détails.

Bande son

L’ambiance post-apocalyptique est très bien retranscrite dans les décors, on y découvre des ruines, des véhicules abandonnés, quelques cadavres gisants sur le sol laissant deviner l’atrocité des événements passés. Les seuls bruits qu’on entend sont ceux du vent, quelques oiseaux et petits animaux se déplaçant à l’écran et bien sûr les mouvements des ennemis et des personnages.

Les musiques sont également angoissantes et on s’attend à se retrouver nez à nez avec une goule en s’approchant d’un bâtiment.

Durée de vie

Avec son DLC Seed of Evil, sorti en même temps que la version Switch et inclus dans celle-ci, Mutant Year Zero nous proposera (une fois le jeu terminé), un nouveau personnage ainsi que des heures de gameplay.

Mon avis concernant Mutant Year Zero: Road to Eden sur Nintendo Switch

12/20

Vous l’aurez compris, le portage de Mutant Year Zero: Road to Eden sur Nintendo Switch, bien que reprenant le contenu ainsi que le nouveau DLC, déçoit par le downgrade graphique qui lui a été apporté. Et c’est bien dommage car le jeu a de belles qualités et intéressera sûrement les joueurs appréciant la difficulté dans le combat tactique au tour par tour. J’ai trouvé également que l’ambiance post-apo était très réussie ainsi que l’humour dans les situations et les dialogues.