Test de Werewolf : The Apocalypse - Earthblood. Libérez la rage de Cahal
Le test du jeu Werewolf : The Apocalypse - Earthblood, édité par Nacon et développé par Cyanide Studio, a été réalisé sur Xbox Series X.
- đ Introduction
- đŹ ScĂ©nario
- đź Gameplay
- đš Graphisme
- đ§ Design sonore
- đ Voir la note
- đŠ VidĂ©o
Werewolf : The Apocalypse - Earthblood
Bien connu pour ses jeux de sport, mais également pour ses RPG, le studio français Cyanide nous propose Werewolf : The Apocalypse - Earthblood, un nouveau jeu édité par Nacon, qui mélange les genres : aventure, combat et infiltration.
Dans ce jeu, vous incarnez un loup-garou combattant dans une lutte acharnée pour protéger son territoire et Gaïa, la Terre nourricière d’une société pétrolière dénommée Endron.
Découvrez le test de Werewolf : The Apocalypse - Earthblood réalisé sur Xbox Series X et également disponible depuis le 4 février 2021 sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series S et PC Windows via Epic Game Store.
Les combats permettent de libérer la rage de Cahal avec une diversité d’attaques intéressantes
L'histoire de Werewolf : The Apocalypse - Earthblood
Le monde va mal, l’équilibre des Forces Originelles desquelles notre monde Gaïa prend sa source est rompu. L’une d’entre elles, le Wyrm, force destructrice, est en train de prendre le dessus, sa puissance étant accrue par les dommages infligés par l’Humanité à Gaïa.
Vous contrôlez Cahal, un membre de la tribu des Garous dont le territoire est menacé par la société pétrolière Endron, succursale de la multinationale corrompue Pentex.
Aidé par un groupe d’humains éco-terroristes, vous tentez avec votre meute de faire reculer Endron dans son exploitation des ressources de la région.
Game System
Werewolf : The Apocalypse - Earthblood mélange habilement les genres : aventure, infiltration et action. De nombreuses cinématiques et conversations entre les personnages (parfois un peu longues) ponctuent les phases d’action.
Le jeu propose d’ailleurs différents choix de dialogues qui ne semblent pas influencer l’histoire.
Au début de l’aventure, le camp de la meute fait office de hub pour lancer les différentes missions. Au fur et à mesure que vous avancerez de nouveaux passages, bouchés au préalable par des racines, vous ouvriront la voie vers différents accès aux bâtiments d’Endron.
En tant que Garou, Cahal peut prendre trois formes différentes : humain pour les dialogues et l’activation de portes et mécanismes, loup pour l’exploration et l’infiltration, loup-garou pour les combats.
Les phases d’infiltration sont très intéressantes, sous la forme du loup vous pouvez vous déplacer rapidement, en vous faisant moins facilement repérer. Avec votre petite taille, vous pouvez vous frayer un passage dans divers conduits clairement identifiés par des lumières vertes.
La forme loup a tout de même un inconvénient qui vous oblige à vous transformer à nouveau en humain à chaque fois que vous devez ouvrir une porte ou assommer un garde. Fort heureusement, la transformation est rapide.
Afin de mettre toutes les chances de votre côté, vous devez désactiver les caméras et tourelles, saboter les portes d’où sortent les renforts armés tout en profitant de cette exploration pour trouver des esprits dissimulés et récupérer des précieux points d’esprit, mais j’y reviendrai plus tard.
Si pour certaines missions, vous faire repérer vous fera recommencer une partie de la mission, la plupart du temps les gardes sonneront l’alerte et cela déclenchera une phase de combat.
En combat, vous prendrez automatiquement la forme de loup-garou, autrement appelé Crinos.
Vous ferez alors face à de nombreux adversaires de plus en plus armés et dangereux : simples gardes, snipers équipés de balles en argent, colosses (façon Bane dans Batman), exosquelettes et bien d’autres encore.
Les décors sont entièrement destructibles et à la fin du combat, il ne restera généralement plus que quatre murs.
Face aux gardes d’Endron, vous disposez d’un arbre de compétences tactiques et offensives assez variées. Vous pourrez alors dépenser vos points d’esprit gagnés en avançant dans l’histoire, via certains combats, quêtes secondaires et en découvrant des objets cachés dans les environnements.
J’ai également bien aimé les combats de Werewolf : The Apocalypse - Earthblood, ils sont très dynamiques grâce à la nécessité d’adapter vos postures et attaques de Crinos en fonction des capacités de vos adversaires.
Mais à choisir, je préfère quand même adopter une attitude plus discrète pour éviter certains combats qui peuvent être un peu répétitif à la longue.
Vidéo Werewolf : The Apocalypse - Earthblood
Graphisme
À part le camp des loup-garous en forêt, l’action de Werewolf : The Apocalypse - Earthblood se situe principalement dans des entrepôts, bureaux et laboratoires dont le level design et la décoration sont tout de même variés.
Enfin au début du combat puisque bien vite, l’ensemble du mobilier se retrouve détruit et couvert d’hémoglobine.
En ce qui concerne les environnements extérieurs, je les ai trouvés beaucoup moins réussis que les bâtiments d’Endron. Certaines textures sont assez grossières et certains éléments 3D assez simplistes.
Les personnages quant à eux sont assez rigides dans leurs mouvements, c’est particulièrement troublant lors des cinématiques où on découvre des animations faciales assez simplistes avec des personnages (cela concerne surtout les personnages féminins) dont on s’attend à tout moment à voir leurs yeux sortir de leur visage.
Bande son
Niveau ambiance sonore, Werewolf : The Apocalypse - Earthblood s’en sort vraiment bien avec des musiques qui accompagnent parfaitement les phases délicates d'infiltrations contrastant avec les morceaux très agressifs pour les combats.
Les voix anglaises sont de grande qualité avec un très bon jeu d’acteur. Un sous-titrage français est proposé.
Mon avis concernant Werewolf : The Apocalypse - Earthblood sur Microsoft Xbox Series X
J’ai pris du plaisir à jouer à la nouvelle création du studio Cyanide. L’intrigue est plaisante et le côté infiltration m’a beaucoup plu avec les possibilités de transformation du héros. Les combats permettent de libérer la rage de Cahal avec une diversité d’attaques intéressantes. Malheureusement, l’achèvement de l’aventure m’a laissé sur ma faim avec des combats interminables et une conclusion que j’ai trouvé bâclée.
En résumé
Les points forts de Werewolf : The Apocalypse - Earthblood
- - Le style badass de Cahal
- - De l’action au rendez-vous
- - Les phases d’infiltrations qui évitent des combats parfois très nombreux
- - La fluidité de passage entre les formes humaine et loup
- - Le jeu des acteurs et le design sonore
Les points faibles de Werewolf : The Apocalypse - Earthblood
- - Une fin bâclée
- - Le flash incessant de cette grosse icône de chargement en haut à gauche
- - L’échec de l’infiltration qui oblige à récupérer à nouveau les collectibles
- - Le design et animation faciale
Bande annonce du jeu Werewolf : The Apocalypse - Earthblood
Disponible Ă l'achat sur :
Test de Demon's Souls sur PS5. Un Remake sublime qui fait mal