Test de Terminator: Resistance. Jouez le destin de l'humanité face à Skynet

Le test du jeu Terminator: Resistance, édité par Reef Entertainment et développé par Teyon, a été réalisé sur Xbox One.

Test de Terminator: Resistance. Jouez le destin de l'humanité face à Skynet

Terminator: Resistance

Test de Terminator: Resistance. Jouez le destin de l'humanité face à Skynet

Terminator: Resistance est un jeu sorti le 15 novembre 2019 sur PlayStation 4, Xbox One et PC, pratiquement en même temps que la sortie au cinéma de Terminator: Dark Fate. Dans ce 6ème long-métrage de la franchise Terminator, l'histoire se déroule juste après les événements de Terminator 2 : le Terminator Rev-9 (Gabriel Luna) est venu du futur pour tuer la jeune Dani Ramos (Natalia Reyes). Le cyborg Grace (Mackenzie Davis), une super-soldat génétiquement augmentée, est envoyée pour la protéger. Pour sauver l’avenir de l’humanité, il faut sauver Dani. Heureusement, elle croise sur son chemin Sarah Connor (Linda Hamilton).

Si dans Terminator: Resistance, il faudra encore une fois changer le destin de l’humanité face aux robots dirigés par Skynet, le jeu n'est pas une adaptation du film, mais propose une histoire inédite. Explication avec le test de Terminator: Resistance, un jeu développé par Teyon (Rambo: The Video Game) et édité par Reef Entertainment.

Terminator: Resistance propose un scénario très soigné qui nous plonge dans l'univers post-apocalyptique de Terminator

  • Terminator: Resistance

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L'histoire de Terminator: Resistance

16/20

Terminator: Resistance propose une histoire qui s'inscrit dans la continuité des films Terminator (1984) et Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991). Le jeu est bourré de clins d’œil (à commencer par le restaurant Big Jeff's où travaille Sarah Connor) et prend place au cœur d’un Los Angeles post-apocalyptique, presque 30 ans après l'holocauste nucléaire du 29 août 1997, et s’étend jusqu’à la Guerre du Futur, lorsque John Connor, chef de la résistance humaine, est sur le point de gagner la guerre contre Skynet, une intelligence artificielle construite par l'homme initialement pour la protéger.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

Les succès critiques et commerciaux des deux premiers Terminator, ont positionné les films de James Cameron au rang d’œuvres cultes. On y trouve des méchants iconiques, des voyages dans le temps, des répliques devenues célèbres comme Hasta la Vista Baby, I'll be back (je reviendrai, en français),  Come with me if you want to live (Viens avec moi si tu veux vivre en français) et des effets spéciaux révolutionnaires à l'époque.

Dans le jeu, vous êtes un soldat de la division du Pacifique de la résistance nommé Jacob Rivers. Après une attaque menée contre les machines à Pasadena, votre division est décimée. Affaibli et désorienté, vous tentez de vous échapper face à des T-800 (la machine à apparence humaine dont le plus célèbre représentant est Terminator, interprété par Arnold Schwarzenegger dans les films) qui exterminent sans relâche les derniers humains. Votre salut, vous le devez à un inconnu qui vous contacte par radio. Vous vous échappez alors pour rejoindre un point d'évacuation et faire la rencontre d'un groupe de survivants (une séquence qui rappelle la rencontre de Glenn Rhee et  Rick Grimes dans la première saison de Walking Dead). Vous êtes alors décidé à rejoindre la division du Sud et retrouver le commandant Baron pour lui transmettre un message important. Mais rapidement, vous allez découvrir que vous êtes personnellement la cible des dernières créations de Skynet... vous allez découvrir les raisons au fil des événements du jeu et même rencontrer le plus célèbre des résistants, John Connor.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

L'univers de Terminator est devenu rapidement icône de la pop culture. C'est précisément pour cette raison que tout ce qui touche de près comme de loin à Terminator possède une certaine fascination. Même si l'histoire du jeu Terminator: Resistance pourra vous sembler familière, elle n'en est pas moins déplaisante à vivre et d'ailleurs le studio Teyon a su retranscrire le monde post-apocalyptique de Terminator, même si, je vous l'accorde et on le verra plus bas, les environnements manquent de diversité. De plus, vous aurez la possibilité de modifier le scénario du jeu en choisissant les réponses lors des dialogues. Vos choix affecteront les différents protagonistes et auront un impact sur leur survie au sein du refuge de la résistance. Un système de relations déjà vu dans les titres de Supermassive Games entre autres (Man of Medan), qui rend le jeu plus personnel et qui aboutit à différentes cinématiques de fin.

Terminator: Resistance
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La guerre contre les machines

Game System

12/20

Commençons dans un premier temps par les points qui fâchent.
Premièrement, Terminator: Resistance manque cruellement de personnalité et utilise de nombreux mécanismes de gameplay empruntés à d'autres titres. Copier ce qui a fait le succès des autres n'est pas nouveau, mais cela aurait pu être pardonné si le studio était arrivé à se les réapproprier. L'ensemble n'est pas mauvais, bien au contraire, mais de nombreuses phases de gameplay vous rappelleront d'autres titres. Je pense par exemple au piratage des installations de Skynet emprunté à Assassin's Creed IV Black Flag, ou aux passages dans les conduits déjà vus dans Batman Arkham.

Terminator: Resistance
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Deuxièmement, le début du jeu est complétement raté et à voir les notes d'autres sites qui ont testé le jeu, je pense qu'ils se sont arrêtés aux premières minutes du jeu tirant des conclusions hâtives. Si dans d'autres jeux, les premières minutes mettent le paquet, là, Terminator: Resistance nous propose une ouverture sans aucune tension, ennuyeuse et moche. On a vraiment l'impression que le jeu manque de finition. C'est d'ailleurs le même constat que j'avais fait sur Homefront: The Revolution, un jeu qui lui ressemble beaucoup dans son gameplay.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

Terminator: Resistance est un FPS linéaire comme n'importe quel Call of Duty, avec des mécaniques RPG. L'arbre de compétences de votre héros se compose de trois branches divisées en combat, science et survie, ce qui permet de modeler votre personnage selon vos envies, préférant pourquoi pas, par commencer par un gain d'expérience augmenté et par augmenter l’aptitude à crocheter les serrures difficiles. Si cela part d'une bonne intention au début, les points de compétence sont trop facilement distribués et on se retrouve à la fin du jeu avec un arbre de compétence rempli sans aucune personnalité. Enfin, il est possible de modifier les armes avec un système de puces qu'il faudra imbriquer comme des pièces de domino. Si là aussi, ça part d'une bonne intention, on ne distingue pas vraiment l'impact lié aux améliorations.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

Le joueur évolue dans des environnements semi-ouverts dans lesquels les forces robotiques de Skynet traquent les derniers humains sur la Terre. Il faut d'ailleurs souligner le travail du studio Teyon pour être totalement fidèles aux longs-métrages. On alterne entre les missions de survie en jouant au chat et à la souris avec les robots et des offensives contre les machines. Le jeu propose également des quêtes annexes qui ne sont pas si anodines que ça. En effet, certaines auront une incidence directe sur le déroulement du jeu.
Au niveau des équipements, vous serez équipé d'un système de vision à rayons X, qui vous sera très utile pour voir les robots à travers les murs. Sinon, on passera une bonne partie du temps à récolter des pièces détachées, souvent dans des pièces fermées à clé pour lesquels il faudra crocheter les serrures, ou directement sur les carcasses des robots. Ces matières premières vous serviront pour faire du troc et surtout pour fabriquer pas mal de choses comme des kits de soins, des munitions, des leurres, des bombes, etc.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

Enfin, le piratage des installations de Skynet permet d'ouvrir des caisses, d'ouvrir des portes lasers mais aussi de retourner les tournelles contre Skynet. Une phase de tower defense très sympathique qui permet d'avoir un renfort de taille lors des prises des places fortes. Dommage toutefois qu'il ne soit pas possible de déplacer ces tourelles pour en tirer davantage.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

Les fans de sciences fiction, de robotique et de mecha devront être satisfaits

Graphisme

8/20

Terminator: Resistance a été développé avec le moteur graphique Unreal Engine 4, mais le jeu ne brille pas pour ses graphismes, c'est le moins qu'on puisse dire. Ce n'est pas à cause du moteur d'Epic Games, puisque d'autres jeux développés avec, sortent avec un rendu beaucoup plus séduisant. Je pense par exemple à Borderlands 3, Dragon Ball FighterZ, Kingdom Hearts III ou encore Gears of War 4.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

On se retrouve donc parfois à traverser plusieurs fois le même environnement, certes, une fois de nuit (avec de beaux effets de lumière) et une fois de jour, mais généralement vides au milieu de gravats avec des textures très peu détaillées. On est loin du travail réalisé sur le jeu The Division où chaque pixel du jeu apporte quelques détails sur l’enfer qu'ont vécu les habitants de New York pendant l’épidémie. Cela dit, si vous regardez aujourd'hui la séquence d'introduction de Terminator (1984), vous verrez exactement les mêmes décors présents dans le jeu.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

Concernant les machines de Skynet, elles sont très bien modélisées. Les fans de sciences fiction, de robotique et de mecha devront être satisfaits.

Bande son

14/20

Terminator: Resistance profite d'une atmosphère sonore qui fait honneur aux films. D'ailleurs, le thème principal de la licence créé par Brad Fiedel est repris dans une composition spécialement créée pour le jeu. Je parle de celle qui commence par les 5 notes qui résonnent quand le Terminator arrive.

De plus, le jeu profite d'un doublage en anglais tout à fait convaincant dans son interprétation et d'une synchronisation labiale très correct, ce qui n'est pas forcément le cas dans d'autres titres triple A.

Durée de vie

14/20

Quant à la durée de vie, vous terminerez Terminator: Resistance en 8 heures de jeu en mode normal. Vous pouvez bien entendu refaire le jeu pour découvrir les tenants et les aboutissants de vos choix, mais pour ma part, j'ai préféré en rester là, étant satisfait de ce que j'ai vu.

Terminator: Resistance
Terminator: Resistance

ConclusionMon avis concernant Terminator: Resistance sur Microsoft XBOX One

14/20

Terminator: Resistance propose un scénario très soigné qui nous plonge dans l'univers post-apocalyptique de Terminator. Plus qu'un FPS, on a l'impression de vivre une aventure dont l'issue de l'humanité (et des films) dépend directement de cette aventure. Le jeu aurait mérité d'avoir davantage de temps pour peaufiner son univers visuel et pour lui offrir un gameplay plus personnel.

En résumé

Les points forts Les points forts de Terminator: Resistance

  • - La musique
  • - L'ambiance sonore
  • - La mise en scène
  • - L'histoire qui s'inscrit parfaitement au sein des deux premiers opus
  • - Les nombreux clins d’œil
  • - Différents gameplay
  • - Détourner les machines
  • - Combattre Skynet
  • - Les nombreuses références

Les points faibles Les points faibles de Terminator: Resistance

  • - Pauvre graphiquement
  • - Le craft beaucoup trop simpliste
  • - Une I.A. aux fraises
  • - Les scènes de sexe malaisantes
  • - Différents gameplay, oui, mais jamais très aboutis.

Bande annonce du jeu Terminator: Resistance