Gears of War 4 Xbox One
Le test du jeu Gears of War 4, édité par Xbox Game Studios et développé par The Coalition Studio, a été réalisé sur Xbox One.
Gears of War 4
Gears of War est une licence iconique pour Microsoft et Xbox, exactement comme pour les séries de jeux vidéo Halo et Forza. La série Gears qui a débuté en 2012 sur Xbox 360, est revenu en fin d'année 2016 avec un cinquième volet, prémisse d'une nouvelle trilogie, avec au casting de nouveaux personnages (le spin off Judgment était le 4ème jeu).
Le studio canadien The Coalition qui a repris le développement de Gears of War, avait un énorme défi à relever : être à la hauteur d' Epic Games qui nous avait pondu une première trilogie inoubliable, véritable référence sur Xbox 360, qui sentait bon l'hémoglobine et la tronçonneuse. Gears of War 4 est-il aujourd'hui la référence sur XboxOne ? Verdict avec le test du mode histoire de Gears of War 4 sur Xbox One.
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L'histoire de Gears of War 4
Gears of War 3 sorti en septembre 2011 sur Xbox 360, mettait fin à une grande trilogie... plus précisément au dénouement des aventures de l’escouade Delta, dirigée par Marcus Fenix. La fin de Gears of War 3 nous montrait un Marcus songeur, en proie à de nombreuses questions. À quoi pouvait bien ressembler un monde sans guerre? Le jeu se terminait sur ces dernières paroles :
- Qu'est-ce qui nous reste Tania ?
- On peut enfin penser à demain, Marcus
Le fils prodigue
Justement, l'histoire de Gears of War 4 commence lors de la commémoration par le Premier ministre Jinn, du 25ème anniversaire de la fin de la guerre locuste. L'occasion de se replonger dans un prologue introductif d'une demi-heure, avant de commencer réellement l’histoire de ce Gears of War. Le monde que la nouvelle Coalition des Gouvernement Unifiée a bâti, ne connaît pas de guerre mais la terre est aujourd'hui en proie à des dérèglements climatiques suite à des décennies de guerre contre les Locustes. L’Humanité s’est aujourd’hui rassemblée sous la bannière de la CGU, qui maintient la population sous un régime quasi totalitaire puisque les habitants, vivent dans d’immenses forteresses, sous la protection d'une armée de robots.
Une autre horreur, un autre ennemi... une autre guerre
L'escouade Delta n'existe plus et les nouveaux héros de la série se nomment James Dominix Fenix (le fils de Marcus), Delmont Walker et Kait Diaz. Des héros de la CGU? Pas tout à fait puisqu’ils se sont des parias. Ils ont déserté la Coalition pour vivre avec les étrangers, des villageois qui vivent à l'écart de la CGU, en offrant leur aide à une population qui refusent les prisons offertes par le gouvernement de Jinn. De retour d'une mission où ils ont volé le Fabricator, l’armée robotisée de la CGU riposte violemment.
Le prologue permet au néophyte de la série, de découvrir l'histoire de la saga. Mené tambour battant, les premières minutes du jeu se dévorent facilement et avec plaisir. Puis l'histoire s'enferme dans les premiers actes, dans une monotonie pendant près de deux heures, dans lesquelles on se bat contre des machines bien moins équipées en hémoglobines auquel nous sommes habitués dans la série. J'ai eu très peur et j'ai eu du mal accroché avec cette nouvelle équipe de durs à cuire, malgré quelques vannes bien placées. Passé ce début mitigé, l'histoire s'élève enfin en crescendo et d'une manière surprenante pour finir de façon magistrale. C’est simple, plus le scénario avançait, plus l'histoire du jeu gagnait en dynamisme avec des scènes épiques… malgré un déroulement assez prévisible. Gears of War 4 est jouable seul ou en multijoueurs en ligne ou hors ligne avec écran splitté, ce qui se fait de plus en en plus rare sur nos consoles.
Game System
Le gameplay n'a pas bougé d'un poil par rapport aux précédents volets. Ce qui était novateur il y a quelques années, commence un petit peu à vieillir. Et c’est globalement la même chose : une suite de chambres remplies d’ennemis et des loots pour se ravitailler. En tout cas, je ne me suis pas plaint et j'ai pris mes marques immédiatement : on avance, on élimine les vagues ennemies et on se met régulièrement à couvert pour éviter les tirs adverses. Par ailleurs de petites nouveautés ont fait leur apparition, mais rien qui va révolutionner le gameplay. On peut maintenant choper ses adversaires à l’abri pour les achever au couteau, et on peut contrer une attaque à travers un abri. Enfin on trouve des séquences de tower defense dans le mode histoire, où il faut disposer des tourelles et des ralentisseurs, mais c’est malheureusement sous-exploité.
Alors, tu t'amuses James ?
À noter, que Gears of War 4 fait partie des jeux compatibles cross-buy, c'est-à-dire qu'en achetant le jeu dématérialisé sur PC ou sur Xbox One, vous pouvez jouer sur les deux supports et reprendre votre partie là où vous étiez arrêté.
Graphisme
La direction artistique est de toute beauté. J'ai joué à Gears of War 4 sur ma première Xbox One branchée sur un plasma. Je ne profite donc pas du HDR de la nouvelle console Xbox One S, mais sachez que le jeu m'a beaucoup impressionné. Que ce soit, au niveau des cinématiques qu'au niveau de la réalisation pad à la main. Fini les décors grisâtres, place maintenant à de magnifiques tableaux... mais le gameplay ne prête pas à l'exploration et à la découverte des décors. C'est bien dommage et on les traverse pratiquement tête baissée.
Mon avis concernant Gears of War 4 sur Microsoft XBOX One
Servie par un doublage français très réussi, l'histoire est finalement très intéressante malgré un début en demi-teinte. Dès que les nouveaux locustes débarquent, le jeu reprend son dynamisme. Le scénario aurait pu être un peu plus travaillé mais le gameplay relève le tout avec des gunfight sanglants et nerveux.
Bande annonce de Gears of War 4
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