Trine 3: The Artifacts of Power

Le test du jeu Trine 3: The Artifacts of Power, édité par Frozenbyte et développé par Frozenbyte, a été réalisé sur PC.

Trine 3: The Artifacts of Power

Trine 3: The Artifacts of Power

Trine 3: The Artifacts of Power

Féérie, beauté et énigme… voici les trois piliers de ce nouveau venu de la série des Trine.

Je n’avais pas fait les deux premiers opus (vous pouvez lire le test de Trine 2 : Complete Story sur PS4 et celui de Trine 2 : Director's Cut test sur Wii U), j’en avais entendu parler bien sûr et séduit par leurs graphismes et leurs mécaniques de jeu décrits, mais je n’ai pas eu l’occasion de les faire… On ne peut pas être partout à la fois ! Aussi c’est avec un regard neutre que j’aborde ce troisième Trine, sans attente particulière ni méfiance.
Disponible exclusivement sur Steam depuis le 20 août 2015, Trine 3: The Artifacts of Power est une nouvelle aventure des trois héros pour la première fois en 3D.

Trine 3: The Artifacts of Power
  • Trines 3

    Trines 3

  • Trines 3

    Trines 3

  • Trines 3

    Trines 3

  • Trines 3

    Trines 3

  • Trines 3

    Trines 3

  • Sélectionnez un chapitre

    Sélectionnez un chapitre

Lire aussi Trine 2 : Complete Story par Benjamin Levy

L'histoire de Trine 3: The Artifacts of Power

10/20

Tout à fait anecdotique, vous allez vivre les aventures typiques de héros typiques, avec le typique coup de théâtre qui ne fait sursauter personne. Bref n’espérer pas y trouver une raison de jouer à Trine 3.

Trine 3: The Artifacts of Power

Game System

16/20

Parlons toute de suite des points négatifs. Les angles de caméras fixes et l’inertie des personnages font que vous allez souvent, en voulant atteindre une plateforme, vous retrouver dans un trou ! Il est très délicat d’être très précis lors des sauts… Cela dit, cela n’est pas forcément un inconvénient majeur du jeu car la difficulté ne vous posera sans doute pas beaucoup de problème.

Premièrement tant que vous avez des personnages en jeu, vous ne pouvez pas mourir, car vous vous régénéré en quelques secondes. Deuxièmement, le level design n’est pas très punitif ni très tortueux, et rares sont les endroits ou vos chutes successives gêneront votre progression bien longtemps.

Attardons nous un peu plus sur le jeu en lui-même. C’est un jeu de plateforme (typé première xbox vous l’aurez compris) très inspiré du mythique « The Lost Viking » sorti en 1992 sur Super Nintendo. Vous dirigez trois personnages, vous switchez de l’un à l’autre en une pression de manette. Chacun de vos persos dispose de capacité spéciales que je décrirai un peu plus tard. En passant de l’un à l’autre devrez atteindre la fin du level parsemé de petites énigmes tout en ramassant un maximum d’item. Vous devrez impérativement ramasser le plus d’item possibles car c’est le nombre de ces derniers qui vous permettront d’ouvrir l’accès aux niveaux. C’est selon moi le gros point noir du jeu, car cela fait plus office de rallonge artificielle de durée de vie, que de vrai challenge ou d’utilité ludique. J’y reviendrai dans le paragraphe sur la durée de vie.

Si atteindre la fin des niveaux se fait sans aucun problème, trouver tous les items sera un peu plus corsés. Il n’y a quasiment pas d’ennemis dans le jeu, juste des énigmes. C’est là que vos trois persos entre en scène : le guerrier, coup d’épée rageur et bouclier parachute (comme Olaf de The Lost Viking, oui oui), une voleuse redoutable archère et très à l’aise avec son fouet, version Indiana Jones, et enfin le mage qui voulait créer de puissante boules de feu, mais n’est finalement capable que de créer des boites… (Vous vous douterez bien que cela sera tout de même fort pratique)

Toute la qualité du jeu se trouve dans des énigmes qui, même si elles ne sont jamais très dure, sont très intelligemment pensée : votre mage, en plus de créer des boites, peut interagir par télékinésie, et donc soulevez tel élément du décor pour vous faire une plateforme, planter une boite dans les piques muraux pour vous faire une plateforme… la voleuse, outre ses acrobatie très jouissive à faire, utilise ses fouets de façon également intelligente en agrippant une caisse par exemple et en l’attachant a un pilier. Switcher sur le mage et tire sur la caisse pour déplacer le pilier…. C’est très intuitif, très intelligent, et il y a souvent plusieurs solutions à un même problème, d’où une absence de frustration en jouant ! Dommage que le guerrier ne vous servira guère que lors des rares combats, et est assez mal exploité.

Petit bémol également, vos personnages n’évolueront pas, contrairement aux précédents opus de la série. Du début à la fin vous conserverez les mêmes capacités et même states. Dommage pour la rejouabilité du titre !

Graphisme

18/20

La première chose qui marque quand on lance Trine, ce sont les graphismes. Tant au niveau du design que de la minutie des détails, on est là face à du haut niveau. Tout prend vie, les fleurs dansent avec le vent, s’agite quand on passe devant, les oiseaux, les nuages aux teintes bleutés et roses… une vraie féérie ! Les personnages ne sont pas en reste et reste dans le ton, mille détails viendront piquer votre attention, et gageons que même les plus pointilleux n’auront pas grand-chose à redire quant à la qualité des graphismes. C’est chaud, vibrant, et les créatures parfois énormes sont aussi impressionnantes que magnifique.

Trine 3: The Artifacts of Power

Pour l’animation, c’est autre chose. La grande nouveauté de ce jeu est le passage à la vraie 3D, alors que les autres étaient avec des graphismes 3D mais une maniabilité sur 2 plans uniquement. L’animation est souple, trop souple, on croirait que tout flotte, que rien ne pèse, ni les tonneaux, ni vos persos. Une impression délicate à décrire mais qui sautent aux yeux pour quiconque à jouer aux jeux de la première Xbox ! J’en profite pour lâcher tout de suite le morceau, ce jeu semble directement issu du catalogue de la première Xbox (avec des graphismes largement lissés bien sûr), mais n’y voyez là nulle critique, c’est un constat qui m’a sauté aux yeux et aux doigts dès les premières minutes de jeu.

Bande son

12/20

Les musiques et les bruitages sont tout à fait ravissants, et s’accorde à merveille avec l’univers du jeu. Comme les graphismes, c’est un plaisir de profiter de la bande son… Sauf concernant les doublages !

Et pourtant ça ne doit pas être pas pingrerie car j’ai bien reconnu le doubleur officiel de Johnny Depp et la voix de Charmant dans Shrek 2 (il a dû doubler autre chose, mais bon j’ai reconnu que ce perso là !). Aucune intonation, aucune volonté… C’est désolant. Je précise que j’ai fait le jeu en français, peut être les doublages anglais sont-ils plus corrects. Outre les inflexions ridicules de voix, il y a carrément erreur au casting ! Le vieux mage aux cheveux d’argent est doublé par Johnny Depp, qui a plus la voix d’un tout jeune homme un brin espiègle qu’a un Dumbledore…

Ne fuyez pas le jeu pour autant, mais bon, c’est un peu comme une femme magnifique qui aurait un rire insupportable !

Durée de vie

12/20

Très courte, en plus d’être facile, comptez entre 3 et 7 heures en fonction de votre expérience de jeu et votre volonté de récolter tous les items. Vous noterez que j’emploie le terme d’item, alors que je suis sûr qu’ils ont un nom. Mais comme je l’ai dit plus haut, je soupçonne ces prismes brillants d’être là pour allonger à moindre coût la durée de vie du jeu. Et cet artifice est tout à fait déplorable, car il aura été beaucoup plus judicieux, à mon sens, de cacher seulement quelques un à travers le niveau, plutôt que de devoirs récolter 150 trucs sur chaque niveau. Et comme ça ne ressemble à rien, c’est encore une fois très artificiel de le relier à « l’histoire » du jeu. Si cela avait été des clefs, ou des pages d’un grimoire…. Mais là se sont des prismes orange qui luisent… Et il n’y a pas d’autres objets à récolter dans les levels, rien, pas de power up, pas de vie ou autre… rien !

Ce n’est pas du jeu, c’est du contenu. Il n’y a aucune difficulté à se déplacer un peu partout pour les ramasser la grande majorité des items, ou de casser toutes les caisses pour les dégoter. C’est juste long et pas intéressant. Et comme il n’y a quasiment pas de combat – et ça pour le coup ça n’aura pas fait de mal d’en avoir un peu plus – le passage d’un niveau à l’autre se fait sans vrai challenge.

ConclusionMon avis concernant Trine 3: The Artifacts of Power sur PC

16/20

Trine 3: The Artifacts of Power est un très bon petit jeu de plateforme, que je conseillerai a un public jeune étant donné sa très faible difficulté, qui saura apprécié son gameplay bien pensé et ses petites énigmes intelligemment mises en scènes plutôt qu’a un PGM qui le bouclera en 2h et se sentira un peu frustré.

Bande annonce de lancement du jeu

eneba