Le test de The Evil Within 2 : un très bon survival-horror

Le test du jeu The Evil Within 2, édité par Bethesda Softworks et développé par Tango Gameworks, a été réalisé sur XBOX One X.

Par Benjamin Levy, un blogueur jeux vidéo passionné

Publié le 11 février 2018 à 10h24. Mis à jour le 28 mars 2023 à 14h08

Le temps estimé pour la lecture de ce test est de 7 min.

1 commentaire

Sommaire :

📃 Introduction
🎬 Scénario
🎮 Gameplay
📈 Voir la note
🎦 Vidéo

Disponible à l'achat sur :

XBOX One X 10.51€

XBOX One X 11.50€

XBOX One X 14.77€

XBOX One XConsulter le prix

XBOX One X69.99€

The Evil Within 2

Je ne vous cache pas que le premier volet de The Evil Within sorti en octobre 2014, m'avait beaucoup déçu. Bien que magnifique artistiquement, le jeu était techniquement dépassé et la distance entre le personnage et la caméra n'aidait en rien, un jeu de base assez difficile.
Pour ce deuxième épisode disponible depuis octobre 2017 sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, on retrouve donc le japonais Shinji Mikami (le père des sagas Resident Evil et Dino Crisis, ayant travaillé également sur de nombreux jeux comme Shadows of the Damned et Vanquish) cette fois-ci en tant que producteur, laissant la réalisation à John Johanas, un fan des premiers jeux survival-horror et imprégné depuis son enfance, par les ambiances malsaines et horrifiques, imaginées par l'écrivain Stephen King. Alors je pose directement la question suivante : The Evil Within 2 est-il mieux que le premier épisode ? Voici la réponse, avec le test de The Evil Within 2.

Pas de repos pour les braves.

The Evil Within 2
The Evil Within 2
The Evil Within 2

L'histoire de The Evil Within 2

14/20

Réfugié dans l'alcool, traumatisé et en pleine dépression après avoir résolu l’affaire Beacon, Sebastian Castellanos reste méfiant lorsque Kidman, une ancienne coéquipière, lui apprend que sa petite fille Lily, supposée morte avec la nourrice, dans l'incendie de leur maison, est peut-être encore en vie. Est-ce encore un piège orchestré par la corporation Mobius?

C'est comme Beacon. Mais ce n'est pas la ville de Beacon. C'est Union.

On retrouve donc trois ans après les évènements du premier épisode, l'ex-détective Sebastian, une nouvelle fois plongé dans le mystérieux STEM, mais cette fois-ci, pour une raison personnelle puisque sa fille, serait peut-être la clé du nouveau monde créé par Mobius (pour ceux qui ne connaissent pas ce qu'est le STEM, c'est une sorte de machine qui permet de partager les consciences de plusieurs individus, dans un monde alternatif en utilisant un cerveau Noyau. Tout va bien lorsque le Noyau est contrôlé par une personne saine... Mais tout part en vrille, lorsque c'est une personne malveillante).

Passé les deux premiers chapitres, le jeu commence réellement à être passionnant et cauchemardesque à partir du troisième, et complètement fou et horrifique à partir du neuvième. Evil Within 2 devient donc intéressant, lorsque Sebastian rejoint la charmante ville d'Union, en proie à une invasion de créatures effrayantes. Un univers semi-ouvert, propice aux petites balades nocturnes, façonné de toute pièce par un esprit malade. Un monde alternatif, réunissant tous les protagonistes du jeu, mais surtout, la somme de toutes les peurs de Sebastian.

Les différents quartiers d'Union sont assez petits, mais les bâtiments restés ouverts, projettent Sebastian dans des cauchemars surréalistes, qui peuvent provoquer chez le joueur, beaucoup de tensions. Heureusement, qu'on y trouve encore une poignée d'humains, dont les rencontres seront très utiles pour avancer dans l'histoire et surtout boire un bon café, histoire de retrouver pleine possession de ses moyens.

Le scénario de The Evil Within 2 est beaucoup moins haché et farfelu que son prédécesseur. Plus facile à suivre, avec beaucoup moins de folie et avec beaucoup de références à la culture américaine, le jeu mêle judicieusement des séquences d'action bien tendues et des phases d'exploration beaucoup moins crispantes.

Game System

16/20

Au niveau du gameplay, ce qui frappe immédiatement, ce sont les déplacements de Sebastian et la position de la caméra plus éloignée. Les mouvements du personnage sont plus fluides et plus cohérents, comparés au premier épisode. D'emblée, ça fait un bien fou.
Ensuite, The Evil Within 2 est un survival-horror qui jongle entre actions pures, phases d'exploration et séquences bien stressantes avec quelques jump scare. Chose que Resident Evil 7 n'a pas réussi à maîtriser puisque le joueur (et surtout munis d'un casque VR) était constamment baigné dans l'angoisse.

... Magistral. Un bouquet de chair et de sang.

Contrairement au premier Evil Within, Sebastian sait précisément où il se trouve. On a moins l'impression de vivre un cauchemar et le jeu nous pousse à explorer la ville. Pour se repérer dans Union, Sebastian possède un talkie-walkie qui lui permet de capter des échos comme dans The Division et de repérer ses objectifs principaux et secondaires sur sa carte.

Même si on ne peut pas sortir de la ville, l'univers créé pour Union, nous permet de goûter à un open world comme dans Silent Hill. Le joueur garde le choix dans ses déplacements et explore la ville comme il le souhaite. Car il y a bien entendu, plusieurs moyens d’accéder à ses objectifs. Vous pouvez vous fondre dans les décors et éloigner les monstres de votre chemin. Ou bien, foncer dans le tas pour dégommer le plus d'ennemis. Si les premiers instants du jeu ne nous laisse pas trop d'option, les capacités améliorées de Sebastian nous permettent au fil du jeu, de faire face avec honneur à tous ses ennemis.

The Evil Within 2

Le gel vert recueilli sur les ennemis est nécessaire pour modifier les habilités de Sebastian. Fuir constamment, n'est donc pas la meilleure solution tout au long du jeu. L'autre système d'amélioration se situe au niveau des armes qui permet de les rendre plus puissantes. Des upgrades essentiels dans le jeu, à l'instar d'un Dead Space. De plus, l'exploration de la ville permet de trouver des informations sur l'histoire des habitants d'Union mais surtout, de farmer, de récupérer du matériel pour modifier vos armes, et surtout de construire des munitions et des kits de survie (avec les fameuses plantes vertes), essentiel à votre survie.

The Evil Within 2

The Evil Within 2 est un bon jeu, même si on regrette un bestiaire qui aurait pu être plus varié et même si le système de visée rend certains combats encore très frustrants.

Le mode première personne de The Evil Within 2, qu'est-ce que ça donne ?

Le jeu en mode première personne n'est pas disponible dans l'ensemble du jeu. La vue à la troisième personne, qui s'active dans les options du jeu, est restaurée par défaut dans certaines passages clés du jeu. Sinon, parcourir Union à travers les yeux de Sebastian, est différent. Premièrement, la caméra se situe non plus derrière Sebastian mais au niveau de son bras. On se retrouve donc encore plus proche des ennemis comme le montre les captures ci-dessous. Maintenant ce mode plaira surement aux joueurs n'ayant peut-être pas accroché à la première version du jeu. Mais ce mode FPS supprime l'un des éléments les plus charismatiques du jeu : le personnage de Sebastian Castellanos. Ce serait comme jouer à The Last of Us, sans voir Joël ou Ellie.

Le mode première personne pour The Evil Within 2

Mon avis concernant The Evil Within 2 sur Microsoft XBOX One X

17/20

The Evil Within 2 permet de propulser la saga de Bethesda, dans le top des survival horror, pas loin des premiers Resident Evil, des Silent Hills ou des Dead Space. Si vous êtes fan des fictions d'horreur, vous ne pouvez passer à côté de ce The Evil Within 2.
Malgré une histoire assez classique, j'ai aimé accompagner Sebastian dans cette nouvelle aventure, baignée dans une ambiance malsaine mais terriblement jouissive. Le nouveau monde ouvert et le choix dans la progressionn sont deux bonnes idées. Vivement The Evil Within 3 !