Test Westild's Law. Plongez dans un western spaghetti entre rétro et modernité
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Critique du jeu Westild's Law sur PC
Westild's Law se glisse dans la peau d’un jeu qui n’a pas peur d’assumer son côté rétro tout en y injectant des éléments modernes. Situé à mi-chemin entre les classiques du genre et des créations plus modernes, ce jeu se distingue par son efficacité et son originalité. Si vous êtes un fan des Red Dead Redemption et autres classiques du western vidéoludique, vous ne serez pas déçu par ce petit bijou, signé Ratalaika Games. Attachez bien votre ceinture et préparez-vous à revivre l’époque des duels en plein désert dans un univers rétro pixelisé ! Voici le test de Westild's Law.
Westild’s Law est un jeu qui mérite largement d’être découvert
Histoire
L’histoire de Westild’s Law commence comme un classique du western spaghetti : une petite ville de l'Ouest sauvage, perdue dans les recoins poussiéreux du pays, où la loi a été laissée à l'abandon. Des bandits prennent le contrôle et terrorisent les habitants.
Mais comme tout bon film de Sergio Leone, il faut un héros – et ce héros, c'est vous. Vous incarnez un justicier solitaire qui décide de débarrasser la ville de ces bandits tout en sauvant les innocents et en récupérant des trésors laissés derrière eux. Chaque boss éliminé vous rapproche de votre objectif : instaurer la paix, ou du moins, la justice, dans ce coin reculé.
L’influence des films comme Django Unchained de Quentin Tarantino ou encore Il était une fois dans l’Ouest est palpable, avec une narration minimaliste mais percutante, où chaque échange de regards et chaque pas dans le sable a son importance. La quête pour l’ultime affrontement est jalonnée de situations où la frontière entre le bien et le mal est aussi floue qu’un horizon poussiéreux.
Game System
L’un des points forts de Westild’s Law réside dans son gameplay, qui emprunte les codes du shooter twin-stick tout en les plongeant dans un univers western. Vous aurez à maîtriser un système de contrôle fluide et réactif, où chaque mouvement compte. Les twin-sticks, qui régissent les déplacements et la visée, s’adaptent parfaitement à l’expérience, permettant un contrôle intuitif et précis. Rien de plus satisfaisant que de faire face à un gang de bandits, votre pistolet bien en main, et de les éliminer à l’aide d’une rafale rapide et chirurgicale.
Les deux points forts du gameplay, qui le distinguent des autres titres du genre, comme Nuclear Throne (2015 - Vlambeer) ou Genetic Disaster (2017 - Team8), sont à la fois ses balles « dynamiques » et la possibilité de passer de son arme principale à celle des ennemis. Chaque ennemi que vous tuez laisse son arme au sol. Si vous la ramassez, vous pourrez l’utiliser jusqu’à en avoir vidé le chargeur, puis vous la jetterez, si possible, sur la trogne d’un ennemi dissimulé derrière son foulard de desperado. Ainsi, un dynamisme très agréable complète une maniabilité déjà rythmée. Enfin, ce que j’appelle les balles dynamiques, c’est le fait que les projectiles s’entrechoquent et se dévient lorsqu’ils se croisent. Contrairement à la majorité des jeux du même style (je n’ai pas d’exemple contraire en tête), vous pouvez donc détourner les balles des adversaires, volontairement ou non, en tirant dessus. Cette petite fonctionnalité est très bien pensée, tant pour se défendre que pour protéger un convoi. Les bandits qui auront le temps de tirer pourraient encore se retrouver face à un tireur plus précis que Nicky Larson, qui détournera leurs balles de révolver.
Mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas qu’une question de tir. À chaque victoire, vous collectez des pièces d’or, des armes nouvelles et des compétences qui enrichissent le gameplay. Le système de progression RPG est l’un des éléments qui donne à ce jeu son côté addictif. Mais attention, chaque upgrade doit être choisi avec soin : une fois qu’une mission est terminée, il n’est pas possible de revenir en arrière pour farmer des ressources. Vous devez avancer, toujours plus loin, sans jamais pouvoir revenir sur vos pas pour explorer à votre rythme.
Le jeu propose des missions variées : défendre des cargaisons, sauver des innocents, éliminer des boss redoutables, et même des scènes d’action plus mémorables comme celle où vous devez neutraliser des bandits à bord d’un train en mouvement. Cependant, certaines missions peuvent sembler un peu répétitives, surtout dans les grandes étapes de nettoyage où la caméra manque parfois de fluidité et de réactivité, vous obligeant à jongler avec les angles pour voir l’ensemble du terrain. Mais ces petits désagréments ne gâchent en rien l'expérience générale.
Graphisme
L’un des aspects les plus marquants de Westild’s Law, c’est son style visuel. En plus de ses mécaniques de jeu solides, le jeu arbore un pixel-art soigné qui rend hommage aux classiques des années 80 et 90, tout en injectant une bonne dose de modernité. Ce style rappelle les jeux comme Broforce (2014 - Devolver Digital), où l’animation est fluide et les personnages sont rigolos par leur cliché. Chaque bandit, chaque saloon et chaque paisible prairie se dessine dans des pixels vivants qui dénotent une vraie maitrise du développement.
Les graphismes sont aussi un clin d’œil à des titres comme Outlaws (1997) de Lucasfilm Games, où l’on ressent la touche rétro, mais avec la fluidité d’un jeu moderne. Chaque village, chaque duel est l'occasion de se perdre dans cette ambiance faite de nuances de sable, de bois vieilli et de ciels étoilés qui rappellent les grands espaces américains.
Bande son
La bande-son de Westild’s Law réussit à capter l’essence même du western avec une musique qui fait immédiatement penser à des classiques comme Red Dead Redemption 2 ou The Magnificent Seven. Des guitares acoustiques, des harmonicas, et des percussions profondes accompagnent chaque scène de duels, chaque exploration de l’espace sauvage. Ces morceaux créent une immersion parfaite, tout en renforçant cette atmosphère à la fois épique et intime, comme dans les grands films de John Ford.
L’ajout de petites touches humoristiques, avec les personnages qui murmurent dans un style à la Animal Crossing, donne un ton décalé et mignon, une sorte de contraste avec la violence du Far West. Cette idée rappelle les petites blagues cachées dans Call of Juarez: Gunslinger (2013 - Ubisoft), où l’humour et la violence cohabitent dans une ambiance western décalée.
Mon avis concernant Westild's Law sur PC
Westild’s Law est un jeu qui mérite largement d’être découvert. Il combine le meilleur du rétro et du moderne, avec une histoire simple mais efficace, un gameplay addictif et une présentation visuelle qui rend hommage aux plus grands classiques du genre. Bien que la répétitivité puisse parfois se faire sentir, surtout à cause de l’impossibilité de rejouer les missions pour grinder, la diversité des niveaux et des mécaniques RPG maintient l’intérêt intact pendant plusieurs heures.
Si vous cherchez un jeu à petit prix qui vous plonge dans l'univers impitoyable de l'Ouest, avec un gameplay solide et une ambiance western palpable, Westild’s Law est à ajouter sans hésiter à votre wishlist. Beaucoup moins exigeant qu’un jeu comme kill the crow (2023 - 5minlab), Westild’s Law est à découvrir dans un coin désert de votre bibliothèque de jeux, tout comme un vieux film western oublié, prêt à vous emmener pour une aventure sans fin.
Ce qu'il faut retenir
Les points forts de Westild's Law
- - Gameplay fluide et dynamique
- - Variété des missions et des environnements (train, cheval, défense de convois)
- - bBande-son immersive
Les points faibles de Westild's Law
- - Pas de possibilité de rejouer les missions.
- - Navigation dans certains grands niveaux peut être confuse.
- - Les boss peuvent être trop résistants, ce qui rend certains combats monotones.