Avis EVA VR - Esport Virtual Arena : L'expérience esport en réalité rirtuelle
EVA (Esports Virtual Arenas) est une start-up française fondée en 2018, pionnière dans le secteur de l’esport en réalité virtuelle. Basée sur un modèle de franchise, la société a connu une croissance rapide grâce à un concept unique au monde et à une technologie de pointe. Les joueurs peuvent s’affronter en se déplaçant librement sur une arène de 500 m². Leur jeu phare, After-H, entièrement développé en interne, a nécessité plus de 3 ans de développement et est désormais au cœur des activités d’EVA. À ce jour, EVA a déployé 35 arènes dans plusieurs pays (France, Belgique, États-Unis, Bahreïn). En Île-de-France, trois salles sont déjà ouvertes dans l’ouest parisien, ainsi que dans de nombreuses autres villes françaises telles que Lille, Lyon, Nantes, Toulouse, Strasbourg, Rouen, Poitiers, Tours, Le Havre, La Réunion, Rennes, Bordeaux, et également Nancy, où nous nous sommes rendus. Nancy propose en plus une zone EVA DARTS, une expérience de fléchettes en réalité augmentée qui projette les scores et les objectifs directement sur la cible.
Je vous invite à découvrir les avis de Ben-J et Ou-Jedi, qui avaient déjà goûté à EVA, et je vous retrouve juste après pour découvrir mon avis suite à mon expérience à EVA Nancy.
La première chose que nous avons faite en sortant, c’est discuter de la prochaine partie à organiser...
Je n'ai pas encore testé EVA, mais j'ai eu l'occasion de rencontrer l'équipe de développement derrière le projet en septembre 2019 à Montreuil. À l'époque, le projet s'appelait Smart VR et on pouvait déjà tester AFTER-H au fond de leur studio. C'était une expérience incroyable : d'un côté, il y avait les développeurs en plein travail, et au fond de l'open space, on pouvait tester le jeu en direct. EVA s'est énormément développé depuis...
Lors de la Paris Games Week 2022, j'ai eu l'occasion de tester AFTER-H dans une arène EVA de 500 m². L'accent était mis sur les compétitions eSport et l'ambiance était incroyable. L'expérience, à la fois amusante et compétitive, permet aux joueurs de former des équipes et de participer à des matchs. Côté technique, l'utilisation du casque autonome HTC Vive Focus 3, avec suivi des mouvements de la tête et de l'arme, offre une liberté de mouvement naturelle et un confort notable. Le système utilise du Wi-Fi 6 pour une transmission rapide, évitant les lags et assurant une expérience de cloud gaming fluide avec des performances et une qualité d'affichage améliorées.
L’adrénaline des premiers instants est indescriptible
Je commence à être habitué à la VR, ces animations en réalité virtuelle qui étaient pure science-fiction il y a encore quelques années et qui se développent à vitesse grand V. L’équipement devient de plus en plus léger et fiable, la qualité d’image s’améliore, et les possibilités de mouvement se multiplient. En parallèle de ces avancées techniques, les infrastructures se développent également.
Nous avons débuté avec des petites salles de 9m², les plus répandues. Puis il y a eu l’hyper immersion, que j’ai expérimentée et testée plusieurs fois. Si tout cela m’enthousiasmait, je n’étais pas tout à fait prêt pour l’expérience EVA. Cette fois, ce n’est pas 50m², mais près de 500m² d’espace de jeu !
Nous sommes venus à 5 : un ami, tout comme moi, très aguerri aux jeux vidéo et à la réalité virtuelle ; ma compagne, qui joue rarement mais m’accompagne parfois en VR ; et mes deux enfants de 10 et 7 ans. À Nancy, la salle est située dans l’ancien palais des congrès, un lieu chargé d’histoire, notamment les joutes du Téméraire il y a de nombreuses années. Quel plaisir de voir ce magnifique bâtiment, à quelques centaines de mètres de la gare, entièrement réaménagé en un espace où l’on a envie de passer des journées entières. LE PALAIS, récemment ouvert, propose restaurant, bar, escape game, karaoké et, ce qui nous intéresse aujourd’hui, c'est EVA.
Nous arrivons dans ce grand bâtiment flambant neuf, très accueillant, luxueux sans ostentation et très lumineux. À l’étage où s’organise l’EVA, nous sommes chaleureusement accueillis par tout le staff derrière un bar spacieux et cosy. Le personnel est très agréable et nous met tous à l’aise !
After-H Battle Arena
Pour cette sortie, nous avons fait de l’EVA Battle Arena et EVA Dart. Pour la partie EVA Battle Arena, ma fille de 7 ans n’a pas joué. Qu’à cela ne tienne, l’équipe a pris soin d’elle en lui mettant la Switch sur un écran géant à l’accueil ! Nous arrivons dans un long couloir avec des affiches présentant les différentes armes du jeu, ce qui nous met dans l’ambiance. Nous arrivons enfin dans l’espace de jeu, et là, je dois dire que nous avons tous été impressionnés par la taille de la surface qui s’offre à nous !
Près de 500m² dédiés uniquement à l’EVA, surface où il est possible de jouer jusqu’à 10 en même temps. Même si nous passons la majeure partie du temps avec le casque de réalité virtuelle, de nombreux petits détails dans le décor permettent aux spectateurs de voir une surface de jeu élégante et impressionnante. Les logos sur les murs, les mots écrits ici et là… Ce genre de petits détails permettent l’immersion avant même de jouer, une toute autre première approche que si nous avions été dans une salle avec un simple quadrillage noir et blanc.
Notre hôte nous explique le principe de l’EVA et comment le concept se développe à travers toute la France. Nous sommes dans un jeu pensé pour l’E-Sport, mais il est tout à fait possible d’y jouer de manière casual, avec des possibilités adaptées à votre tempérament de gamer. Il est possible de jouer à 10 sur place, mais également en multi : vous pouvez faire une partie avec jusqu’à 5 amis à Nancy et affronter une équipe de 5 joueurs à Marseille ! Cet aspect géographique est primordial pour l’E-Sport.
On nous montre une petite vidéo de quelques minutes rappelant quelques consignes de sécurité. Comme d’habitude, je la regarde d’un œil distrait, mais pendant la partie, les conseils prodigués dans la vidéo me reviennent en mémoire, et je réalise à quel point ils sont utiles !
Nous enfilons notre casque, très bien ajusté, sans fil bien sûr. Et au lieu de la sempiternelle manette/poignée des jeux en VR, nous avons cette fois une vraie arme, très légère et maniable, qui nous fait nous sentir un peu badass avant même d’avoir mis le casque.
C’est parti pour After H Battle Arena. Nous sommes sur une station lunaire, au milieu de drones, de l’espace, ce qui nous permet de nous familiariser avec le jeu. La sensation d’espace est immédiate. J’ai peur d’avancer, habitué à rencontrer tout de suite un mur. Et là, rien… J’ai l’impression d’y être. Nous essayons de tirer, nous visons les drones qui nous survolent. La visée est incroyablement précise, les sensations de tir sont là… et surtout, les graphismes sont vraiment beaux ! L’environnement est riche, varié, vivant, tout s’anime autour de nous… On sent qu’on va vivre quelque chose d’intense !
Il y a plusieurs modes de jeu : chacun pour soi, team deathmatch, domination (garder un point le plus longtemps possible) et skirmish (match à rounds, avec mort sans respawn). Nous avons joué en team deathmatch et en chacun pour soi.
Première map, je joue avec mon fils contre ma compagne et mon ami expert en jeux vidéo. Les sensations sont là instantanément, on a vraiment l’impression d’être dans un FPS en vrai. Au début, on marche doucement, on n’ose pas trop… On a peur de se heurter à un mur, à un autre joueur. Puis les premiers tirs vous atteignent, vous reculez, vous vous baissez pour vous cacher derrière une caisse. Vous oubliez que vous avez un casque, vous vivez l’instant et vous commencez à courir et à tirer comme si vous y étiez.
L’adrénaline des premiers instants est indescriptible, quand on croise nos premiers adversaires, qu’on doit courir pour se cacher. C’est juste incroyable ! Vous avez de base une mitraillette, un shotgun, et une grenade qui se recharge toutes les 45 secondes. De nouvelles armes sont disponibles si vous vous inscrivez sur le site EVA, mais je n’ai pas expérimenté cette fonctionnalité.
Le jeu répond au doigt et à l’œil. Aucun bug, aucun lag, aucun souci d’aucune sorte. La visibilité est bonne, le champ de vision est net, on voit nos jambes (ce qui n’est pas le cas dans tous les jeux en VR et participe grandement à l’immersion). Seul petit défaut, nous n’avons pas de casque sur les oreilles, mais des petits haut-parleurs sur notre casque. Du fait que nos coéquipiers parlent, on les entend en vrai, puis avec un léger décalage depuis notre casque. Cela m’a un peu gêné, et j’aurais préféré ne pas du tout entendre les voix depuis le casque.
Quand vous vous faites tuer, au-delà du rire tonitruant du salaud qui vous a canardé, vous devenez un fantôme. Le décor disparaît, et vous devez vous déplacer jusqu’à un lieu de spawn qui apparaît. En mode fantôme, vous voyez vos coéquipiers, mais pas vos adversaires, sauf s’ils sont proches, afin de pouvoir les éviter. C’est brillant pour nous faire respawn au bout de quelques instants, cela permet de souffler sans être perdus puisqu’on voit les limites de l’arène.
Nous avons fait une partie dans une arène très classique, avec ce qu’il faut de caisses et de recoins pour se replier. Notre deuxième partie s’est déroulée dans une zone glacée, rappelant la planète Hoth de Star Wars. Ma map préférée. Je me suis rendu compte de l’importance des ombres ! À plusieurs reprises, j’ai anticipé l’arrivée d’un adversaire grâce à son ombre. Je me mets accroupi, je prends le shotgun, et boom !
Ensuite, nous avons fait un chacun pour soi dans une arène avec un ascenseur, offrant deux niveaux et repoussant encore les limites de l’immersion. Ces expériences furent grisantes, intenses et incroyablement fun pour tout le monde ! Autant pour moi et mon ami, tous deux expérimentés, que pour ma compagne et mon fils.
EVA After H Zombies
Nous avons terminé avec EVA After H Zombies. Dans ce mode coopératif, nous avons affronté plusieurs vagues de zombies. Perdus dans une station embrumée et glauque, nous attendions l’arrivée des hordes de zombies. La maniabilité est la même, cette fois nous avons nos repères. Plutôt que de nous entretuer, nous devons coopérer.
Les zombies arrivent par vagues, il faut bien gérer ses déplacements, ses munitions, ses grenades. Si les premières vagues sont assez simples, très vite le rythme s’accélère, il devient difficile de tout gérer en restant statique, la communication devient primordiale. Ce mode zombie est une alternative intéressante pour renouveler l’expérience, mais il n’atteint pas le fun et l’énergie ressentis en mode team deathmatch.
EVA propose un très grand espace de jeu, ce qui a eu son importance dans ma mobilité durant les parties, ça a rajouter davantage d’intensité au côté immersif de la VR , on peut vraiment être à l'aise dans ses mouvements et de la fluidité dans les déplacements. Cette dimension spatiale est très intéressante on peut se baisser, sauter sans être trop contraint par la rencontre d’un mur un peu trop près de soi...
L'équipement : casque et arme. Le casque lunettes est très confortable au niveau des sangles de maintien et stable tout au long de la partie.
L'arme est légère et assez intuitive d'utilisation pour une novice comme moi cela a une importance. La qualité des décors du jeu est spectaculaire, j'en oubliais presque parfois de tuer mes ennemis ! Je délaissais la mission quelques secondes pour contempler le lieu où je me trouvais...
Les sensations sont folles, l’immersion est totale. On est sur la Lune avec un équipement militaire et c’est parti. On y croit, on se prend au jeu, stress, adrénaline et dopamine à chaque kill. On en redemande. Les environnements sont variés, les sensations de tirs sont super satisfaisants. La rejouabilité est au rendez-vous que ce soit en deathmatch classique ou en team deathmatch. Je recommande chaudement à tous ceux qui seraient intéressés de le faire. Un banger !
Quand j'ai mis le casque de réalité virtuelle, c'était comme si j'étais vraiment dans un autre monde. On a commencé à jouer sur une station lunaire, et tout semblait tellement réel. On pouvait courir, se cacher et tirer sur des drones qui volaient au-dessus de nous. J’ai adoré quand on devait se tuer entre nous, mais le plus drôle, c'était quand on jouait en équipe et qu'on devait éviter de se faire attraper par les zombies. On devait bien se coordonner pour les battre, c'était super stressant mais trop amusant.
Mon avis concernant EVA
- Il est temps pour nous d’enlever notre casque, de revenir à la réalité. Rempli de souvenirs, la première chose que nous avons faite en sortant, c’est discuter de la prochaine partie à organiser ! Un sans-faute !