Test Final Fantasy XVI PS5. Un nouvel opus qui mêle action, mystère et magie
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Critique du jeu Final Fantasy 16 sur PS5
Il s'agit du seizième opus principal de la célèbre série Final Fantasy. Développé et édité par Square Enix, le jeu disponible depuis le 12 juin 2023, est actuellement exclusif à la PlayStation pour une période de six mois, avant de sortir sur d'autres plateformes. Si vous n'avez pas suivi les quinze derniers épisodes, ne vous inquiétez pas, car nous allons plonger dans une toute nouvelle aventure, avec des paysages et des personnages inédits. Découvrez dès maintenant la première partie du test de Final Fantasy 16, après près de 20 heures sur le jeu.
La qualité du storytelling a toujours fait la force des Final Fantasy, et ce dernier opus ne manque pas à l'exercice
Histoire
Explorez Valisthéa, une magnifique région riche de cristaux très spéciaux, que l’on nomme les Cristaux-mères. Ils permettent aux habitants de la région d’utiliser de la magie. Découvrez un paysage verdoyant et une architecture époustouflante de l’époque médiévale européenne et moyen-orientale. Et si vous êtes un fan de Game of Thrones, vous ressentirez un petit air familier. Pour les connaisseurs, les traditions sont respectées. Vous serez ravis de retrouver les Chocobos, les Moogles, et quelques prénoms familiers.
La prospérité et la paix règnent entre les différents royaumes de la région grâce à un accord commun sur les Cristaux-mères. Des Primordiaux, ayant chacun un pouvoir élémentaire (feu, glace, foudre, vent, etc), protègent chacun un de ces royaumes. Mais ce qu’on appelle le « Fléau Noir » viendra créer un grand déséquilibre. Un conflit sanglant éclatera entre les royaumes et ces Primordiaux.
Vous incarnerez Clive Rosfield, le fils aîné de l’archiduc et Gardien du Royaume de Rosalia. L’intrigue s’ouvre sur sa quête de vengeance pour trouver celui qui a ôté la vie de son petit frère.
Petite note utile. Il y a 2 modes de jeu principaux. Le mode histoire qui correspond au niveau facile et le mode action qui est en fait le mode « normal ». Lorsque l’histoire principale sera terminée une première fois, il serait possible de débloquer un mode difficile en « New Game+ ».
Game System
Il faut savoir que la franchise s’éloigne de son traditionnel tour par tour. Le jeu s’engage pleinement dans le genre action RPG.
J'ai passé les 15 premières heures en mode histoire, sans avoir compris que c'était un mode facile. Je me disais que c'était simple de terminer les boss. Au début, j'avais peur de perdre le côté "storytelling" dans le mode action, mais ce n'est pas le cas. Si j'ai bien compris, le mode action suit toujours l'histoire, mais vous n'aurez pas les nombreuses aides qui vous facilitent les combats.
En effet, il suffit presque de répéter la touche carrée. Les effets et certains combos se déclenchent automatiquement. À mon goût, ces effets spéciaux sont en trop grand nombre, ce qui nuit parfois à la visibilité des mouvements de l'ennemi. Il y a également une aide à l'esquive qui vous indique le bon moment pour appuyer sur le bouton. Le niveau de challenge est si réduit que l'on finit par ne plus savourer les victoires. Il faudrait le tester en mode action pour comparer.
Au fil de l'aventure, notre Clive gagne rapidement de nouvelles compétences. Nous avons le droit de faire des attaques d'épée ou de magie un peu plus puissantes, mais rien de très surprenant.
Néanmoins, outre la roue classique des compétences, Clive va acquérir au fur et à mesure des pouvoirs uniques (je ne vous spoile pas le quoi et le comment, c'est beaucoup plus intéressant de le découvrir par vous-même !). Ces pouvoirs vous donneront la possibilité de manier différents styles de combat. Comme dans Devil May Cry, on pourra alors passer d'un style à un autre durant les combats. Cela vous donnera une plus grande sensation de puissance. J'attends avec impatience d'avancer davantage pour comprendre s'il y a un vrai enjeu autour de ces pouvoirs. Faudra-t-il savoir les choisir stratégiquement selon les ennemis ?
Mais la vraie partie de plaisir de Final Fantasy XVI est apportée grâce aux combats épiques des Primordiaux. Le niveau d'excitation se démultiplie. Une première ! Jusqu'alors connus sous forme d'invocations, comme Ifrit et Phénix, ils deviennent des personnages dont nous pouvons prendre le contrôle. Qui ne rêve pas de devenir Phénix ? De voler entre les hautes montagnes et de cracher du feu sur l'ennemi.
D'autres grands monstres, comme Garuda, Odin, Bahamut, Titan, Shiva, Ramuh, restent à découvrir. À voir ce qu'il sera possible de faire avec eux, ou contre eux...
Notre personnage semble avoir un lien particulier et mystérieux avec ces Primordiaux. Pendant sa quête de vengeance, nous allons découvrir, avec lui, son histoire personnelle, son identité et sa force unique. D'habitude, je mets un peu plus de temps à m'approprier l'histoire. Mais là, c'est une réussite. On est vite pris dans les enjeux entre les différents royaumes et personnages. J'ai vite envie de comprendre la suite et de dénouer tous les mystères sur Clive, son passé et son futur.
Quel que soit le mode que vous choisirez, je vous conseille de faire les quêtes secondaires. On ne s'en rend pas compte au début, mais elles vous serviront de clés de compréhension pour avancer dans la principale. C'est un monde semi-ouvert, tout de même assez limité en termes de possibilités d'exploration. On avance et progresse rapidement. Cela évite de tomber trop souvent, et par hasard, sur des monstres et de finir par perdre le fil de l'aventure. C'était le cas dans d'autres opus.
Graphisme
L'ambiance médiévale est un régal. Aucun détail n'a été négligé. Les costumes, les coiffures, l'intérieur des châteaux, le mouvement des cheveux au vent. Tout est passionnant à regarder.
Il faut noter que c'est le premier Final Fantasy noté PEGI +18. Les cinématiques de combats sont particulièrement violentes, et disons que d’autres scènes peuvent parfois être un peu épicées.
Mais je souhaite mettre l'accent sur le travail qui a été réalisé sur le design de la carte. Une mappemonde en 3D que l'on peut découvrir sous tous les angles. C'est un peu comme sur Google Earth. On peut zoomer, pivoter l'angle pour révéler son relief. Elle est incroyablement belle, mais surtout extrêmement fonctionnelle. On reconnaît rapidement les lieux et repères importants.
Bande son
L'univers musical a été imaginé par Masayoshi Soken, le compositeur de la plupart des musiques de Final Fantasy 14 Shadowbringers. J'ai pu ressentir une concordance très solide entre l'univers du jeu et la musique. Elle apporte plus qu'un rythme. Elle nous transporte dans les émotions. Elle nous fait ressentir la progression émotionnelle de nos personnages, mais aussi leur force physique et mentale lors des scènes de combats. La musique devient aussi importante que les personnages. C'est impossible de ne pas ressentir de frissons.
La symphonie des émotions
Mon avis concernant Final Fantasy 16 sur Sony Playstation 5
L'univers de Final Fantasy XVI ne manque pas de surprises. Pour chaque nouvelle sortie, l'attente est longue et les attentes sont élevées. Mais le défi a été encore une fois relevé. Riche de références aux précédents épisodes, il titillera le sentiment de nostalgie chez les fins connaisseurs et connaisseuses.
La qualité du storytelling a toujours fait la force des Final Fantasy, et ce dernier opus ne manque pas à l'exercice. Mais l'aventure devient encore plus croustillante. On sort du tour par tour traditionnel des premiers Final Fantasy pour être immergé au cœur de l'action, et ce choix prend réellement tout son sens lors de la prise en main de certains Primordiaux. Je sens aussi que cette histoire de vengeance de Clive et de son petit frère n'est que le début. Il reste encore beaucoup d'enjeux à déceler. Comment va-t-il prendre la place de celui qui va résoudre le grand conflit entre tous les royaumes ?