Test Firewall Zero Hour PS4 PSVR

Critique du jeu Firewall Zero Hour sur PS4 VR

Histoire

Vous êtes l'un des 12 mercenaires expérimentés du jeu, engagés par des prestataires anonymes, qui vous guident à distance en vous fournissant des informations essentielles, afin de remplir vos objectifs. Seules les données informatiques intéressent ces mystérieux prestataires, qui sont prêts à vous payer une somme importante pour parvenir à leurs fins.
Le joueur a rejoint l'une de ces unités de mercenaires d'élite et part en guerre dans des lieux exotiques et dangereux du monde entier. Vos missions consistent à livrer des batailles à hauts risques, pour attaquer et obtenir ou, défendre et protéger, des données vitales enregistrées dans des ordinateurs portables qu'il faudra hacker, puisqu’ils sont protégés par des pare-feux (Firewall en anglais).

Le jeu d'équipe est primordial

Il n’y a pas de campagne solo traditionnelle dans Firewall Zero Hour, mais le jeu possède un background intéressant notamment grâce à des cartes variées tout en verticalité, et des mercenaires représentant chacun un pays différent avec une histoire et des compétences hétéroclites. Il y a le russe Red, tueur à gages de la mafia Russe, l'angolais Okoro, l'ex-membre de la force de défense sud-africaine, l'afghane Raha torturée par les talibans, l'australien Skip ayant perdu son frère au combat, la japonaise Meiko, fille d'un puissant chef de crime, le tireur d’élite chinois Fang, l’enfant terrible anglais Grim, le syrien Tarek qui a grandi dans la précarité des rues d'Alep, etc.

Travaillez en équipe pour mettre en œuvre vos stratégies, éliminer vos ennemis, sécuriser la cible… et repartir avec le magot

Game System

Firewall Zero Hour est un jeu de tir sans aucun respawn, opposant deux équipes de 4 mercenaires qui doivent remplir des contrats. Après un didacticiel succinct mais complet, on apprend les bases du jeu : avancer, courir, se tourner, s'accroupir, ouvrir des portes ou prendre un objet en surbrillance, tirer avec l'arme principale et l'arme secondaire, lancer une grenade et utiliser du C4. Le jeu propose un mode JcJ (joueurs contre joueurs) appelé Contrats et un mode JcE (joueurs contre l'IA) dédié exclusivement à l'entraînement avec une équipe de 2 à 4 joueurs. Selon le mode joué, vous pouvez gagner de l'XP et de la Crypto, la monnaie du jeu, qui sert à déverrouiller les 18 armes du jeu, de l'équipement, des compétences, de la personnalisation de la tête aux pieds, ainsi que de nouveaux mercenaires.
L'accumulation de ces points d'XP est le seul moyen d'atteindre le niveau 50 et gagner en compétences, exactement comme dans les parties multijoueurs de Call of Duty. On se rend compte alors, qu'il vous faudra de longues heures de jeu pour monter de niveau, ce qui profite forcément à vos personnages, qui montent en puissance. Et cette progression par niveau, peut vite devenir frustrante puisqu'elle apporte aux joueurs les plus assidus, de nouvelles armes plus puissantes et de nouveaux personnages plus résistants. Et ça se vérifie dans le classement, qui compare nos statistiques avec le reste de la communauté Firewall Zero Hour... et il y a de sacrés mercenaires ! Heureusement qu'il est possible de ramasser et d'utiliser les armes qu'on n'a pas encore déverrouillées, pour avoir un avant goût de tout l'arsenal du jeu.

En parlant de réalité virtuelle, on aborde forcément le côté immersif du jeu. Et pour ne pas perturber cette immersion, les développeurs n'ont pas souhaité charger le champ de vision du joueur, en y ajoutant tout un tas d'informations qu'on a désormais l’habitude d'avoir dans ce genre de jeu, comme la jauge de vie, et le nombre de balles restantes. Il aurait pu jouer la carte de la réalité augmentée au sein même de la réalité virtuelle, mais ils ont préféré ajouter un smartphone attaché au poignet gauche du jouer, pour nous fournir, le temps de jeu restant et la carte de l’environnement, comme j'ai pu le voir dans Mission Eclipse VR 4D. On tourne donc notre main, et on la rapproche du visage pour lire les informations. Exactement comme le maniement de votre pistolet ou de votre fusil, puisqu'il n'y a pas de bouton pour la visée "Iron Sight". D'ailleurs, on peut même fermer un oeil pour mieux voir dans le viseur et gagner en précision, ou tirer à l'aveugle derrière un mur. Enfin, le son en 3D permet d'entendre et d'identifier le moindre mouvement ennemi, même en tournant la tête à 360°.

Firewall Zero Hour apporte donc une immersion tellement réelle, qu'on réagit face à l'ennemi, exactement comme on pourrait réagir dans la vrai vie. On fait attention à chacun de nos mouvements tout en surveillant ses arrières, on rase les murs, on se met à couvert, on ouvre les portes ne sachant pas ce qui s'y trouve derrière et on sursaute quand on croise un ennemi. Les environnements sont dans des espaces clos, et les combats sont majoritairement rapprochés. Dommage toutefois que le décor des cartes ne bouge pas d'un poil, même aux échanges de coups de feu : dans la carte du bureau par exemple, on aurait pu voir des feuilles voler, ou avoir la possibilité de renverser des tables ou des valises dans l'hôtel.

Dernière chose au niveau du gameplay. Puisqu'il n'y a pas de respawn, vous avez donc qu'une seule vie et vous devez donc faire attention à chacune de vos décisions. Même s'il est possible d'être réanimé par vos camarades, votre mort mettra fin à votre mission dans la carte, mais la partie n'est pas pour autant finie. Vous avez alors accès aux caméras de surveillance et vous pourrez transmettre à vos équipes la position des ennemis. C'est un peu de la triche me direz-vous, mais ça permet d'aller vite et de ne pas s'éterniser dans une map.

Bande annonce de Firewall Zero Hour