Inside : Le nouveau jeu d'aventure des créateurs de Limbo

Critique du jeu Inside sur Xbox One

Histoire

Difficile de vous parler de l'histoire sans vous spoiler. D'ailleurs, pour vous préserver,  je ne dévoile rien dans ce test, vous garantissant tous les effets de surprise, qui font que l'histoire du jeu, sans aucune parole, est exceptionnelle.

Une mise en scène maitrisée

J'ai commencé à jouer à Inside sans avoir vu la moindre vidéo ou la moindre image à son sujet. Et c'est d'ailleurs comme ça, qu'il faut aborder le jeu, pour garder vos sensations manette en main. Le jeu regorge de rencontres incroyables et de fantastiques moments, sublimé par des musiques rares et discrètes, mais toujours utilisées à bon escient.

Une aventure sinistre et mystérieuse

Le jeu commence alors qu'un petit garçon court dans une sombre forêt. On ne sait pas trop s'il tente d'échapper à quelque chose ou s'il cherche à atteindre un but. Dès la première minute du jeu, le jeune garçon est confronté à des individus prêts à tout pour l'éliminer sans somation. Voici exactement ce dont on est certain dans l'histoire.

Le reste est suggéré par une action, un décor ou un détail subtil dans le jeu. Inside est émouvant comme l’avait été Brothers : A Tale of Two Sons. Et je pense que finalement, chacun des joueurs qui ont fini l'aventure, aura une vision différente du jeu. Il serait d'ailleurs intéressant, d'avoir la version de Playdead... parce que même après avoir fini le jeu, il reste encore beaucoup de questions, sans réponse.

Inside se passe dans un monde rétrofuturisme, un monde alternatif qui semble avoir subi une grave catastrophe planétaire. On croise des capsules en pleine forêt, surveillées par un groupe militaire ou des scientifiques, des zones délimitées avec des fils barbelés et des chiens entrainés à tuer. Bizarrement, on voit parfois des réfrigérateurs sur notre chemin, ou des débris, comme s'il y avait eu une gigantesque déflagration.

Game System

Dans Inside, nous contrôlons un enfant qui court en vue de coté comme Antother World avec des décors en 3D, beaucoup plus épuré que les tableaux du jeu Deadlight. L'enfant est confronté à des puzzles variés qui l’empêchent d'avancer. On contrôle instinctivement ses mouvements et il y a seulement deux boutons actifs. L'un sert pour les sauts et l'autre pour les manœuvres qui se résument à glisser des objets ou actionner des mécanismes. Ses mouvements restent fluides,  quoi qu'il arrive et toutes les animations sont sublimes. C'est très simple et très agréable à jouer et nous sommes rarement bloqués puisque la solution des puzzles se trouve souvent sur notre route (déplacer une caisse, actionner un levier, appuyer sur un bouton, sortir de la pièce).

Le jeu n'est pas très long, mais je l'ai fait en plusieurs fois (moins de 5 heures de jeu en quelques jours). Le jeu installe une tension et une angoisse qui font qu'il est préférable de lâcher la manette quelques instants. Les montés d’adrénaline sont nombreuses et le malaise se fait sentir. Les effets d’éclairages sont réalistes et apportent une mise en scène particulière pour une ambiance encore plus sombre.

Die and Retry

Playdead aime bien nous faire jouer à ses jeux... mais également nous voir mourir et souvent de manière très violente. Dans Inside, le parcours est jaugé d'embuches et de pièges mortels. C'est pourquoi, on a tendance à progresser dans le jeu en fonction de nos précédents échecs.

Côté succès, les joueurs les plus exigeants pourront trouver et éteindre tous les modules, qui se trouvent souvent au bout d'un câble jaune. Pour ma part, je n'ai pas cherché à les trouver et je me suis concentré sur le jeu. J'essaierai surement plus tard, si je refais à nouveau le jeu... d'autant qu'il parait qu'il y a une fin alternative.

Bande annonce du jeu Inside