Yakuza 4

Critique du jeu Yakuza 4 sur PS3

Histoire

Yakuza 4 commence avec Shun Akiyama, un prêteur sur gages, et vous propose de suivre l'histoire avec 3 autres personnes Taiga Saejima, un repris de justice condamné pour 18 meurtres en 1985,
Masayoshi Tanimura, un ancien policier et Shun Akiyama, un prêteur sur gages avec qui le jeu débute.
S'il vous manque quelques informations sur la saga Yakuza, sachez que le résumé des 3 premiers jeux est consultable et que les nouveaux personnages vous seront présentés tout au long de l'installation du jeu (qui prend d'ailleurs de longue minutes).

Game System

Le game system est le même depuis le premier volet...
Le jeu tourne entre les événements (cinématiques de la trame principale ou briefing des nouvelles missions), des combats de rue contre des petites frappes ou avec des boss et le mode aventure qui consistent uniquement à se rendre au prochain endroit, à collectionner des objets inutiles, à résoudre les petits problèmes des uns et des autres et se fondre dans les rues de Kamurocho, un quartier fictif de Tokyo. Vous pouvez écouter, parler avec les passants, examiner votre environnement, et entrer dans des boutiques ou bâtiment.
La grande nouveauté de Yakuza 4 est le passage sur les toits, la découverte des sous-terrains et le grand retour des clubs d'hôtesses, contrairement à Yakuza 3 qui avait été censuré en occidents.

Si vous laissez le jeu de côté, vous pourrez explorer la ville et faire un tour aux salles de massage, discuter avec une hôtesses, jouer dans les salles d'arcades, participer à des tournois de combats en cages ou jouer au poker et au blackjack. A noter que vous trouverez sur le site officiel de Yakuza 4, le guide officiel du petit arnaqueur.

Les techniques de combats ont légèrement évolués avec de nouveaux combos tout aussi violents et jouissifs.

Enfin, si le jeu trouve sur votre console une sauvegarde de Yakuza 3, un bonus vous sera offert dès le début du jeu.

Graphisme

Les cinématiques sont toujours aussi (longues,) magnifiques et parfaitement interprétés... mais le moteur du jeu n'a pas évolué d'un iota depuis le passage à la haute définition de Yakuza 3, qui était d'ailleurs déjà en retard par rapport à ses concurrents.

Mais c'est tout ce qui entoure le joueur qui va vous émerveiller. La ville où vous évoluez fourmille d'individus, les lumières by night et les bas-fonds de Tokyo, vous feront oublier très vite les lacunes graphiques et les murs invisibles.

Bande son

On jongle entre du très bon et du moins bon.
Les voix japonaises collent très bien aux caractères des personnages mais nous aurions toutefois souhaité au moins des voix anglaises. Le coup en studio et le succès mitigé de la série explique peut-être cela. Les musiques sont discrètes et retranscrivent parfaitement les scènes.
D'un autre côté, les sons de la ville sont monotones, les bruitages du menu et ceux des combats de rue sont vieux jeux.

Durée de vie

Yakuza 4 est long, très long... mais sans réelle difficulté, puisqu'il suffit pour terminer le jeu de se rendre à l'endroit suivant pour continuer l'histoire et de baisser en difficulté si les combats sont trop pénibles.
Mis à part les séquences de jeux et de combats, les cinématiques sont nombreuses et longues. La première à l'Hôtel District dure 15 minutes, juste après vient la seconde au club Elnard et dure 10 minutes. Impossible de passer, vous manquerez des informations importantes liées au scénario... du coup impossible de jouer quelques minutes et on se dit souvent vivement la prochaine cabine téléphonique ou se rapprocher de sa planque pour sauvegarder.