Test du jeu HellSign : l'expert en paranormal, c'est vous
Le test du jeu HellSign, édité par Ballistic Interactive et développé par Ballistic Interactive, a été réalisé sur PC.
HellSign
Qu'est-ce qui vous ferait plaisir pour cette fin d'année ? Un jeu d’exploration ? Un RPG ou un Rogue Like? Ou alors un jeu de tir ou un survival Horror ? Et si... Et si un jeu proposait tout ça à la fois ? Pas facile de faire un mixte de tous ces genres, mais c’est toutefois le pari de HellSing, un jeu édité et développé par le studio Ballistic Interactive basé en Australie. Disponible en accès anticipé sur steam, vos nerfs risquent d'être mis à rude épreuve, pour le pire ? Pour le meilleur ? Pour le pire et pour le meilleur ? Réponses avec le test de HellSing.
L'histoire de HellSign
Dans un univers sombre (très sombre, vérifier vos gammas), vous incarnez un chasseur de paranormal. À l’inverse des Ghostbusters, vous travaillez en solo, et vous œuvrez non pas dans la grosse pomme, mais dans des petits bouges crasseux canadiens. Quand on arrive à comprendre l’argo des locaux, on se rend vite compte qu’on nous demande de trouver des traces d’activités psychokinésiques et autres manifestations spectrales d’une vie évoluant sur un autre plan… des fantômes quoi. Accompagné de tout un attirail, vous allez pouvoir récupérer des preuves tangibles, comme des poupées ensorcelées ou des totems possédés, que vous pourrez ensuite revendre pour acheter un nouvel équipement. Si on suit le script du jeu, et après une introduction très cool en mode comics, j’ai bien du mal à comprendre s’il y a une véritable histoire derrière tous ces niveaux, en tout cas, il y a quelque chose qui m’échappe.
Game System
Hellsign est un jeu hybride entre le shooter en vue isométrique et le RPG.
Chaque mission vous demandera de vous promener, la lampe torche à la main, dans une vieille baraque délabrée et de trouver des traces d’activités paranormales. Cela se concrétise par une ballade dans les pièces en désordre avec votre détecteur qui bip de plus en plus lorsque vous vous approchez d’un objet à récupérer, un peu comme le détecteur PKE des SOS Fantômes. Une fois que vous avez tout récupérer, vous pourrez partir et allez vendre tout ce petit bazar au marché noir du coin, après avoir pris soin de tout répertorier dans votre Cryptonomicon.
Bien sûr, vos missions ne seront pas si faciles que cela.
Tout d’abord, vous ne voyez rien du tout. Je ne sais pas si les habitants de ces contrées sont fâchés avec leur fournisseur d'électricité, mais ne comptez pas sur les lustres pour vous aider. Votre lampe torche sera le prolongement de votre œil, et chaque recoin de chaque pièce devra être éclairé rapidement pour savoir ce qu’il s’y cache.
De plus, les maisons ne sont pas simplement en désordre, elles sont également occupées par des créatures particulièrement inhospitalières. Les principales personnes que vous dérangerez sont des araignées… Attention, je ne parle pas de la mignonne Gypsie l’araignée du matin chagrin…. Je parle d’araignées grosses comme des castors, agressives comme des boucs et dangereuses comme des alligators ! Et ces coquines ne vous lâcheront pas, elles ont la rancœur tenace. Vous allez devoir faire jouer votre revolver ou mitraillette pour vous en débarrasser. Et ce n’est pas simple de viser une araignée, si grosse soit-elle, avec ces armes. Elles se faufilent, bondissent, mordent, surprennent, et se cachent dans le noir et refusent de se laisser débusquer à coup de lampe torche. Et quand ce ne sont pas des araignées, ce sont des mille pattes venimeuses au moins aussi désagréables que leurs petites cousines à 8 pattes.
Une fois que les locaux seront sûrs à nouveau, vous pourrez reprendre votre avancée, en utilisant tous vos gadgets, comme la lampe noire pour rechercher les traces de sang séché.
L’ambiance est bien là, renforcée par les graphismes et par la bande son : c’est sombre et lent. On ausculte le nez sur le plancher les indices… et du coup, on sursaute comme des jouvenceaux à chaque fois qu’on se fait surprendre par un méchant ou un craquement de plancher.
Au fur et à mesure de votre aventure, vous allez récolter de l’argent et des points d’expériences qui vous permettront de vous équiper en conséquence, ce qui sert surtout à découvrir plus rapidement les prochains indices, ou à tirer avec de meilleures armes. L’arbre d’évolution est assez fourni, vous laissant vous exprimer en fonction de votre style de jeu, plutôt bourrin ou en finesse.
Le jeu se laisse parcourir de manière plaisante, mais la redondance des missions, des environnements, des monstres, mais surtout des effets (les fameux jump scare), fait qu’on sent vite qu’on a fait le tour, et les nouveautés venant trèèès progressivement, il va falloir vous armer de patience.
Graphisme
Les graphismes de HellSing sont franchement cool. Le choix de la vue isométrique avec l’utilisation judicieuse de la lampe torche m’a rappelé Alone in the Dark : The New Nightmare sorti sur Dreamcast en Juin 2001. Les détails sont légions et il est regrettable qu’on ne puisse pas zoomer ou dézoomer pour profiter des plis du tapis, des portraits au mur… Ou juste pour vérifier si on suit bien une trace de sang avec notre lampe noire ou s’il y a des postillons sur notre écran.
Les images fixes en mode comics des cinématiques ou les avatars des persos est vraiment réussi et nous transportent dans une ambiance très cinématographique (le héros d’ailleurs qui a des faux airs de Sylvester Stallone s’appelle Sly, le surnom de Stalone aux USA).
Bande son
L’ambiance sonore est aussi au rendez-vous. Une économie de musique qui laisse la part belle aux craquements de bois, au ronronnement de la pluie, aux pas qui résonnent dans les masures vides et inquiétantes, et le bruit grouillant et suintant des ennemis qui se pressent vers vous, les bruits des coups de feu… Rien à redire.
Mon avis concernant HellSign sur PC
Le jeu Hellsign propose un early access tout à fait convaincant, avec une direction artistique forte et un mélange RPG survival horror vraiment cool. La répétitivité des missions et des effets de mises en scène ruinent un peu ce portrait flatteur. Mais pour tous les aventuriers de l’étrange et du paranormal, qui ont toujours voulu se prendre pour des Ghostbusters dans un univers très redneck, alors ce jeu à envisager !
En résumé
Les points forts de HellSign
- - Une direction artistique qui claque
- - Le mélange de survival et de RPG
- - La maîtrise de la peur entre calme plat et sursaut.
Les points faibles de HellSign
- - Des effets de sursaut justement un peu trop routinier
- - Pas de possibilité de zoom
- - Il manque vraiment une histoire solide pour lier tous ces ingrédients.
Bande annonce de HellSign
Test Shadow of the Tomb Raider : la fin d'une trilogie
Test de Let's Sing 2019 Hits français et internationaux sur Switch