Test de Matterfall, le nouveau side scrolling shooter de Housemarque
Le test du jeu Matterfall, édité par Sony Interactive Entertainment et développé par Housemarque, a été réalisé sur PS4.
Matterfall
Déjà de retour sur nos consoles, Housemarque sort donc son second jeu en quelques mois et c’est cette fois un come-back au side scrolling shooter. Exit donc l’isométrie de Nex Machina et retour à une formule plus classique à la Metroid mais en beaucoup plus nerveux, parfois. Explication avec le test de Matterfall sur PS4.
Housemarque x Michael Bay
L'histoire de Matterfall
La référence à Metroid ne s’arrête par là car tout comme ce dernier, le joueur prendra le contrôle d'Avalon Darrow. Plongée dans une cité contrôlée par une race extra-terrestre, thématique chère au studio finlandais, vous devrez vous frayer un chemin au travers des nuées d’ennemis et ce, alors que l’évacuation humaine bat son plein. Vous êtes équipée de votre armure et votre bien-aimé blaster, dans l’espoir de sauver l’orgueil de l’espèce humaine, qui a une nouvelle fois voulu s’approprier une technologie inconnue. Maintenant que l’objectif est clair, il est grand temps de prendre la manette en main et de rendre fier ce cher Michael Bay.
Game System
Rassurez-vous, si les premières minutes de jeu vous paraissent confuses, la prise en main de Matterfall n’est pas vraiment des plus naturelles. Vous aurez dans votre palette de mouvements, la possibilité de faire un dash, qui vous rendra invulnérable et aura également la particularité de paralyser l’ennemi quelques fractions de seconde, le bonheur de faire bien évidemment parler votre lasergun à l’aide du joystick droit, le privilège de balancer quelques grenades pour ceux qui pensaient que l’arsenal n’était pas assez complet mais aussi, et c’est là que les choses se compliquent un peu, une arme spéciale qui va vous permettre de générer de la matière . Car oui, Matterfall est aussi un jeu de plateforme et l’utilisation de cette fameuse arme, va vous permettre de matérialiser donc des plateformes ou des zones de couvertures selon la situation.
Un gamplay nerveux
En effet, le gameplay de Matterfall prend en considération deux couleurs principales, la rouge et la bleue. On va la faire simple en gros vous êtes force bleue et les ennemis force rouge. En dashant sur les ennemis par exemple, ils seront paralysés et prendront pendant quelques instants la couleur bleue les rendant vulnérables à votre arme principale. On respire. Un autre exemple, en générant une plateforme bleue entre vous et l’ennemi, celui-ci aura pour impossibilité de passer au travers, tout comme ces projectiles, vous permettant de vous protéger quelques instants. Avalon au contraire, pourra user de son dash pour les traverser. On prend de nouveau le temps de relire pour bien comprendre tout ça. Un avantage important donc, et une dimension tactique du jeu, qui demandera un peu de temps avant d’être maîtrisée dans le rythme nerveux du jeu. Surtout que vous ne pourrez créer ces zones de matière, que dans des endroits prédéfinis.
Pouvant être activé autant après un saut ou un double saut que sur le sol, le dash reste donc la mécanique première de gameplay et demandera que vous prêtiez un soin particulier à son utilisation afin de ne pas vous retrouver sous le feu ennemi, et perdre vos précieux bonus multiplicateurs, vous permettant d’améliorer votre arsenal. Cette mécanique est d’ailleurs le principal intérêt du jeu car les améliorations vous permettront d’aborder le jeu, de manière légèrement différente mais bienvenue. Vous pourrez par exemple vous tourner vers des armes encore plus destructrices et augmenter votre zone d’impact tuant plus d’ennemis en une fois ou juste upgrader vos armes de bases afin de faire plus de dégâts.
Tout comme le jeu Ex Machina, sachez également que vous pourrez sauver les humains emprisonnés dans de la matière rouge au cours des niveaux afin de vous octroyer d’autres bonus et gagner encore plus de points. Malheureusement, cette mécanique de scoring propre aux jeux Housemarque n’est pas aussi fun qu’à l’accoutumée. La faute peut-être, à un level design peu inspiré, malgré quelques variantes comme les zones sans gravité, qui limite quelque peu la replay value et un rythme de jeu parfois un peu mou. Dans tous les cas et malgré ces quelques déceptions, le jeu n’est jamais aussi bon, que lorsque tout explose à l'écran.
Graphisme
Comme énoncé précédemment le jeu est visuellement dominé par les teintes bleues et rouges avec des fragments dans tous les sens au design low-poly. Le jeu n’est pas spécialement beau mais Matterfall est sauvé par les effets magnifiques de particules et explosions en tous genres. Quelques effets de caméras permettent de plus, de mettre en avant les environnements 3D principalement urbains, si l’on considère l’aspect futuriste du titre. Le design des ennemis quant à lui, n’est pas particulièrement inspiré et un peu lisse.
Bande son
L’OST de Matterfall est principalement composé de titres electro, qui auraient parfois mérité un peu plus de nervosité. Dans l’ensemble ça fonctionne mais on aurait aimé un peu plus d’énergie qui aurait aidé à rendre l’expérience encore plus frénétique. Les bruitages quand à eux sont bien sentis et permettent de bien ressentir les impacts et la puissance des armes.
Durée de vie
Matterfall se parcourt assez rapidement. Composé de 9 niveaux et de 3 boss au total, vous aurez vite fait le tour si vous n’êtes pas fan du mode scoring. Cependant, n’oubliez pas que le jeu est vendu en dessous des 20€ donc si vous aimez les dual stick shooters, il mériterait certainement votre attention.
Mon avis concernant Matterfall sur Sony Playstation 4
Comme à son habitude, Housemarque a donné naissance à un jeu dans l’ensemble agréable à jouer, même si l’on aurait pu s’attendre à une aventure encore plus nerveuse après Ex Machina. Malgré une mécanique de plateforme originale et intéressante, Matterfall aurait peut-être mérité un peu plus de variétés afin de frapper encore plus fort.
En résumé
Les points forts de Matterfall
- - La patte Housemarque à la Michael Bay
- - Une mécanique de plateforme intéressante
- - Très bon quand le rythme est vraiment nerveux
Les points faibles de Matterfall
- - Le rythme de jeu aléatoire
- - Un bestiaire peu inspiré
- - Le scroring moins passionnant qu’à l’accoutumée
- - Une prise en main un poil confuse
Bande annonce de Matterfall
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