AVIS Gloomhaven, une aventure épique pour un jeu de société hors norme
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Gloomhaven
A l’occasion de la sortie de Gloomhaven sur PC, nous avons décidé de vous faire un test de la version jeu de société.
Pourquoi ? Parce que Gloomhaven est un véritable monstre dans l’univers du jeu de société et qu’il a réussi à jouer les funambules entres la complexité du jeu vidéo et la stratégie du jeu de cartes et du jeu de plateau.
Financé via une campagne participative sur Kickstarter qui a pulvériser les records (4 000 000 $ pour un jeu de société; c'était du jamais-vu), et après avoir raflé tous les prix sur son passage lors de sa sortie en 2017 (jeu de l’année, meilleur jeu innovant, meilleur jeu thématique, meilleur jeu de stratégie, meilleur jeu solo, meilleur jeu coopératif), que vaut en 2021 le jeu imaginé par Isaac Childres et disponible chez Cephalofaire games ? Voici mon avis sur Gloomhaven.
Gloomhaven est un véritable chef d’œuvre et jeu culte
Unboxing de Gloomhaven
Avant de commencer, je dois vous dire que Cephalofair games nous a envoyé une version anglaise, sachez qu'il existe également une version en français du jeu.
Le premier mot qui vous viendra à l’esprit en voyant la boîte, c’est "énorme". Et quand je dis énorme, je parle d'une boîte de 10 kg comprenant des figurines, des cartes, des plateaux, des jetons, des livres. 10 kg !
Je pense que même la boîte de la console Neo Geo fait minuscule à côté !
Et dans le cas de Gloomhaven, il ne s’agit pas simplement d’avoir une grosse boîte pleine de vide, comme dans un Zombicide par exemple (ce qui n’enlève rien à la qualité du jeu). Ici, tout est calculé, il n'y a rien qui dépasse ! À tel point, que vous aurez sans doute du mal à tout ranger dedans, une fois le jeu déballé. Et c'est pareil pour son extension Jaws of the Lion !
Je n’ai jamais vu un jeu aussi généreux avec son matériel
Que contient Gloomhaven ?
D’abord, une carte du monde, le livre de règles et le livre de scénarios.
La carte est très élégante, solide, avec une petite patine qui lui donne un air daté comme une vraie carte médiéval. Les deux livres de règles et de scénarios font à eux deux, près d’une centaine de pages, et vous permettront de faire jouer vos amis pendant très longtemps.
Vous aurez ensuite droit aux très nombreuses figurines, décors, et autres jetons et tuiles de jeux à dépuncher. Chaque monstre possède généralement 6 à 10 occurrences, sans parler des boss, et il y a environ 70 ennemis différents. Quand je vous dis que le jeu est hors norme !
Cela vous permettra, en dépunchant tout ça, de vous rendre compte de la variété et de l’abondance du bestiaire, des pièges et des tuiles décors.
Ensuite, vient le cœur vibrant du jeu, les 18 personnages jouables par les joueurs, avec leurs 18 figurines, et les centaines de cartes qui composent l’incroyable profusion d’armes, de quêtes, de rencontres en villes ou en extérieur, de magie, etc. Il y en a tellement que je vous conseille de faire très attention à ouvrant tout cela de ne pas tout mélanger. Même si les cartes sont très bien faites. Chaque type de carte dispose d’un dos différent pour facilement les différencier, et un numéro pour ne pas se perdre, on monte jusqu’au numéro 500, et sans compter les cartes actions des personnages !
Une grosse particularité de Gloomhaven, c’est le soin apporté au background. Vous allez découvrir un vaste univers composé de races, de coutumes, de légendes, d'intrigues… et ce qui va vous mettre en émoi avant même d’avoir joué au jeu, ce sont ces paquets scellés. Le jeu démarre avec 6 personnages de bases. Les 12 autres ne sont pas accessibles et vous nargueront avec leurs cachets qui sont là pour vous rappeler que c’est à travers le jeu que vous allez devoir tout découvrir, comme dans un jeu vidéo qui nous oblige à le finir une première fois avant de débloquer les autres personnages jouables.
Et ce n’est pas juste les personnages que vous allez débloquer, mais des pans entiers de l’univers qui vous seront inaccessibles tant que vous n’aurez pas avancé dans l’histoire : des enveloppes cachetées, un livre des archives de la ville, et même un alphabet pour déchiffrer le langage runique.
Certains pourraient être déçus de ne pas avoir de figurines pour chaque créature présente. Mais au vu du nombre astronomique d’ennemis, il faudra une deuxième boîte de la même taille, sans compter le prix qu’il faudrait multiplier par deux.
De plus, l’avantage de ces silhouettes de cartons à fixer sur des socles, c’est qu’il est inutile de les peindre. De fait, l’ambiance sur le plateau de jeu est beaucoup plus chaleureuse que sur un zombicide peuplé de créatures grises unies. Bien sûr, certains acharnés de la peinture argueront qu’un vrai joueur se doit de peindre ses figurines. À ceux-là, je dirai que rien ne vous empêche d’aller trouver des versions imprimables en 3D et de vous faire plaisir. Personnellement, je n’ai pas 250 heures à passer à peindre 3 000 figurines. J’ai déjà bien assez à faire avec le jeu en lui-même !
Le jeu vaut cher, mais de mémoire, je n’ai jamais vu un jeu aussi généreux avec son matériel.
Les cartes, les figurines en carton, les tuiles de jeu très grandes, la profusion d’aide de jeux en tout genre… le jeu vaut clairement son prix. Mais est-ce que le jeu est susceptible de vous plaire ?
La personnalisation dans l’avancement de votre quête, est un des ressorts les plus original pour un jeu de plateau
L'histoire de Gloomhaven
Difficile de vous résumer ce que l’histoire de Gloomhaven développe. C’est un peu comme demander quelle est l’histoire de Warhammer ?
Sachez qu’il y a deux niveaux d’histoire. Celle qui sera commune à tous, c'est-à-dire, les scénarios du jeu, et là encore, on parle d’une centaine de scénarios différents.
Et puis, il y a l’histoire que chaque joueur va créer avec sa compagnie.
Dans Gloomhaven, avant de vous lancer à l’aventure, vous aller devoir créer une compagnie qui va suivre l’aventure jusqu’à son terme (ou jusqu’à la mort de vieillesse des joueurs qui arrivera peut-être avant d’avoir épuisé le stock des scénarios). Cette compagnie, vous allez lui donner un nom, elle va être peuplée d’aventuriers qui auront chacun leur arc narratif que vous devrez mener à leur conclusion. Une fois qu’un personnage à fini sa quête personnelle, il partira à la retraite, en débloquant par la même occasion un nouveau personnage ou un nouveau scénario, et ainsi de suite.
Toutes les acquisitions du joueur retourneront chez le marchand, et il disparaîtra. Mais pas tout à fait, car ce dernier laissera une trace sur la compagnie, en faisant intégrer des cartes de rencontre aléatoire, en faisant prospérer un peu plus Gloomhaven, en vous permettant d’accéder aux archives de la ville, une sorte d’Almanach qui reprend les grands événements qui ont mené la glorieuse citée de Gloomhaven jusqu’à ce qu’elle est aujourd’hui.
Ainsi, et vous l’aurez compris, chaque compagnie sera composée de personnages différents, qui auront fait des scénarios différents, et qui auront débloqué des succès différents (oui des succès, comme dans les jeux vidéo). Et cette personnalisation dans l’avancement de votre quête, typiquement ce qui se fait dans le jeu de rôle par exemple, est un des ressorts les plus original pour un jeu de plateau, de surcroit cette mécanique est particulièrement bien réussie. Gloomhaven n’est pas un jeu qu’on sort comme ça de temps en temps sans y penser, c’est une véritable campagne qui vous attend, qui vous demandera de faire des choix, qui entraîneront des conséquences sur l’avancement du jeu.
Les scénarios quant à eux sont particulièrement bien écrits. Le jeu s’ouvre de manière très classique dans l’univers médiéval fantastique, dans une taverne. Au Lion Assoupi, vous rencontrerez le premier gros PNJ du jeu, Jeksarah, qui va vous engager pour une série d’aventure. D’abord motivé par l’argent, il vous appartiendra, en fonction de vos choix, de découvrir les secrets de Gloomhaven, de faire évoluer la cité, ou juste de profiter des nombreuses richesses, qui n’attendent que vous pour être cueillies. Mais vos choix seront parfois irréversibles, choisissez judicieusement.
En plus des nombreux livrets très bien écrits, si vous maîtrisez parfaitement la langue d’Elizabeth Taylor, vous pourrez télécharger une application qui vous permet de suivre l’aventure narrée par des comédiens, avec ambiance sonore et des musiques d’ambiance.
Game System
Comment parler de Gloomhaven, un jeu avec un livret de règles de 50 pages, sans être trop long et en rendant hommage aux mécaniques de jeux si particulières ?
Tout d’abord, Gloomhaven est un Dungeon Crawler coopératif. Vous allez avancer dans une série de pièces disposant de pièges, d’obstacles, de portes, tout en affrontant des ennemis. Je dis coopératif, car il est prévu pour 2 à 4 aventuriers, mais il est tout à fait possible de jouer vous-même plusieurs aventuriers.
Votre compagnie va évoluer sur la carte du monde, et au fur et à mesure des scénarios que vous allez débloquer, vous allez coller des stickers sur la carte pour matérialiser les lieux visitables.
Au début de chaque scénario, en plus de l’histoire, vous allez découvrir vos objectifs qui sont très variés : tuer tous les ennemis, récupérer des objets, protéger des PNJ, détruire un item, trouver la sortie…
À l’issue de chaque scénario, vous allez débloquer de nouveaux scénarios, parfois en faisant des choix. Par exemple, un PNJ vous demande de faire telle action, mais un autre PNJ rencontré plus tard vous explique que vous devriez faire exactement l’inverse. Lequel allez-vous écouter ? Une fois ce choix fait, plus possible de revenir en arrière.
Entre deux scénarios, à Gloomhaven, vous allez pouvoir rendre visite au marchand pour acheter de nouveaux items, ou vendre ceux qui vous avez déjà, ou trouvés dans un coffre. Ou bien, rendre visite au temple qui vous permettra contre une obole, de recevoir une bénédiction (un bonus qui se déclenche pendant le scénario). Mais vous allez surtout faire des rencontres aléatoires en ville, et en vous rendant sur le lieu du scénario. Ces rencontres vous demanderont systématiquement de faire un choix, irréversible, qui vous donnera soit un bonus, soit un malus, soit rien, soit l’avancement dans l’histoire… Les choix ne sont jamais simples, et les résultats ne sont pas non plus prévisibles. Nous sommes loin des choix basiques du RPG, genre un enfant se fait tabasser par des racailles, que faites-vous ? L’aider ou vous joindre au groupe ? Ici, vous allez rencontrer un personnage étrange qui va vous demander un service. Le ferez-vous ? Faites-vous confiance à cet étranger rencontré par le hasard des routes ? Il y a de l’aléatoire dans le résultat de ces rencontres, mais comme dans une vie dédiée à l’aventure !
Le jeu en lui-même, une fois le scénario lancé, propose des mécanismes tout à fait uniques.
Chaque personnage disposera d’un deck de cartes actions que le joueur va se construire au début du scénario. Ce deck variera bien sûr en fonction des persos choisis. Votre personnage à chaque scénario va gagner de l’XP qui sera converti en gain de niveau. Chaque level up vous donnera, en plus d'un bonus de santé, accès à de nouvelles cartes plus puissantes.
Chaque carte dispose de deux niveaux d’action, un en haut et un en bas. Chaque tour vous demandera de choisir 2 cartes, sur chaque carte vous choisira pour l’une l’action du haut, pour l’autre l’action du bas.
Pour caricaturer BEAUCOUP, les actions du haut font des dégâts et les actions du bas des déplacements.
Pour chaque action qui fait des dégâts, vous tirerez un modificateur d’attaque, une carte qui vous fera un bonus ou un malus de dégât. En prenant de l’XP et en gagnant de niveau, vous aurez la possibilité de modifier ce deck de modificateur d’attaque pour le rendre plus performant.
Mais attention, une fois utilisé, vous devrez vous défausser de vos cartes. Votre deck, et donc vos choix d’action, s’amenuiseront donc à chaque tour.
Pour récupérer vos cartes, vous devrez faire des repos. Ces repos vous permettront de regagner toutes vos cartes défaussées, mais vous devrez à chaque repos, choisir une des cartes défaussées et la détruire définitivement de votre deck (pour la durée du scénario, je vous rassure, ne la déchirez pas :). Ainsi, votre personnage, dès le premier tour, s’approche inexorablement du moment où il n’aura plus de cartes, et donc, plus d’actions possibles, c'est-à-dire, de son épuisement. Cette mécanique vous oblige à avancer rapidement, à ne pas farmer, ni zoner... vous devrez affronter les multiples dangers du scénario en ayant l’âme d’un fier guerrier.
Si vous n’avez plus de cartes d’actions, ou si vous perdez tous vos points de vies, vous n’êtes pas mort, mais épuisé. Out jusqu’à la fin du scénario (peut-être que vos compagnons d’armes s’en sortiront sans vous), mais dans tous les cas, vous conserverez votre or, et vos XP gagnés. Ainsi, le jeu n’est pas punitif, et même un scénario raté vous permettra de progresser.
Les ennemis seront disposés sur la map grâce au livre de scénario. Sur le livret, vous verrez pour chaque ennemi trois points de couleur, à gauche, à droit et en bas. En fonction de la couleur, vous saurez s’il faut mettre un ennemi en jouant avec 2, 2 ou 4 aventuriers. Ainsi, chaque scénario, en fonction du nombre de joueurs, n’aura pas la même configuration.
Il n’y a pas de joueur qui va déplacer les ennemis, comme un maître du jeu qui pourrait le faire dans la plupart de ce type de jeu. Ici, les monstres sont activés automatiquement par un genre d’intelligence artificielle.
À chaque tour, les joueurs choisissent leurs actions, et une fois toutes les actions choisies, on révèle les actions des monstres. Cette action est sous forme de carte qu’on retourne à chaque tour, mais qui n’est pas choisie comme pour les PJ. Parfois, ils se déplacent et attaquent, parfois, ils bloquent, parfois ils se régénèrent, parfois, ils mettent des pièges… vous ne pouvez pas le savoir à l’avance, ajoutant de la surprise à chaque tour.
Le hasard rend les parties dynamiques et particulièrement équilibrées tout en étant très variées
Le système d’intelligence des ennemis est un peu particulier au début, mais les règles sont très claires et en lisant attentivement et en suivant la procédure, on finit par vite prendre le coup de main.
Pour faire simple, chaque monstre va avoir un focus, c’est-à-dire un joueur qu’il va avoir comme cible. Plus il est près, plus il agit tôt dans le tour, plus il sera focus par un ennemi. Ensuite, on fait les actions décrites sur la carte du monstre. Parfois, les monstres feront des actions « stupides », d’autres fois, les joueurs auront la malchance de voir leurs actions réduites à néant par une action d’un monstre. Ce côté aléatoire rend les parties dynamiques et particulièrement équilibrées tout en étant très variées.
Je rajouterai qu’en plus de tout ce que je vous ai décrit, sachez que chaque monstre aura un style qui lui est propre : certains sont lents et costaud, d’autres rapides, d’autres tirs à distances, certains sont immobiles comme les artilleries, certains invoques d’autres créatures. Ce ne sont pas juste les caractéristiques qui changent en fonction du bestiaire, mais bien la manière dont les ennemis se comportent, et ce, en se basant sur un deck pré établis. Le tout fonctionne parfaitement bien, est cohérent et la difficulté parfaitement dosée.
Pour les joueurs, c'est pareil. Chaque perso dispose d’une panoplie d’action unique, il n’y a pas deux personnages qui se ressemblent : certains sont DPS, certains tanks, certains font du soutien, certains sont rapides, certains jouent sur les invocations, d’autres sur la manipulation des ennemis, celui-là manipule le décor… C’est impressionnant la variété des possibilités.
Et bien sûr, à vous de trouver le bon équilibrage dans le choix des aventuriers de votre compagnie.
Je ne peux pas tout vous décrire, même si j’en ai envie, car cela serait beaucoup trop long, mais il faut aussi prendre en compte les multiples états (poisons, blessures, étourdissements, renforcements…). Il y a aussi les éléments qui seront infusés à chaque tour (air, terre, feu, eau, lumière, obscurité) et qui pourront avoir un impact avec vos cartes d’actions et celles des monstres.
Gloomhaven est un jeu juste monstrueux. Monstrueusement intelligent, bien construit, dynamique, varié, d’une richesse juste inégalée.
A-t-il des défauts ? Il a les défauts de ses qualités.
Il est tellement complet qu’il nécessite un gros temps de préparation entre chaque partie pour mettre en place les scénarios (si vous avez l’occasion de le laisser sorti, vous gagnerez beaucoup de temps, mais ça prend beaucoup de place).
Il y a tellement de pièces, jetons, tuiles… que le rangement est compliqué. Il existe d’ailleurs des sites qui proposent d’acheter des kits de rangement, ou d’imprimer si vous avez une imprimante 3D, des rangements qui vous faciliteront la vie.
Gloomhaven est le jeu de plateau ultime entre stratégie et deck building
Sa complexité fait qu’il n’est pas vraiment intéressant de faire juste une partie et de le ranger pour des mois… vous perdrez beaucoup de l’intérêt du jeu. Vous n’avancerez pas dans l’histoire, ni n’aurez le temps de vous familiariser avec toutes les possibilités de jeu offertes par chaque personnage.
Chez nous, on le sort environ une fois toutes les deux semaines depuis maintenant presque 2 ans, et on a dû faire la moitié seulement des scénarios, débloqué 5 persos. Gloomhaven est monstrueux, je vous dis !
En définitif, Gloomhaven est le jeu de plateau ultime entre stratégie et deck building. Un jeu monde que vous risquez de ne jamais voir la fin tant il est colossal, sans parler du fait qu’il est possible de construire soit même ses scénarios.
Bref, si vous n’avez pas peur d’accueillir chez vous le 38 tonnes des jeux de plateaux, si vous avez envie de vous investir sur le temps long avec un jeu qui réclamera concentration, tactique et intelligence, n’hésitez pas, c’est juste le top de ce qui existe.
Chartes Graphiques
Gloomhaven est un jeu avec un univers riche. Ca, je pense que vous l’aurez compris en lisant mon test, qui est mis en valeur par des artworks magnifiques et des figurines, bien qu’étant en plastique, sont très détaillées.
Chaque personnage dispose d’un background détaillé et bien sûr, sera accompagné de son portrait de toute beauté et qui servira largement l’immersion.
Les ennemis enfin, s’ils sont des silhouettes sur des socles et non des figurines (ce qui a ses avantages comme je l’ai mis plus haut), disposent également d’un soin particulièrement impressionnant dans le détail. Chaque ennemi, chaque boss, est parfaitement identifiables, travaillés et d’une manière générale la charte graphique du jeu impose le respect.
Mon avis concernant Gloomhaven
Véritable chef d’œuvre et jeu culte au jour même de sa sortie, je ne saurai jamais trop vous conseiller de mettre un peu de temps de côté, seul ou entre amis (c’est toujours plus fun de jouer à plusieurs !), pour vous plonger dans l’univers Gloomhaven, sur plateau. 150 € neuf ça peut sembler excessif, mais au vu de la quantité et de la qualité, ça les vaut largement. Un jeu de cette richesse, c’est juste du jamais-vu !
En résumé
Les points forts de Gloomhaven
- - Un univers monstrueux
- - Un système de jeu monstrueux
- - Une boite de jeu XXL monstrueuse
- - Une version VF existe
Les points faibles de Gloomhaven
- - Tellement de pièces qu’il faudra vous organiser pour optimiser l’espace de rangement.
- - Nécessite du temps pour en profiter
- - Ne conviendra pas aux novices
Unboxing de Gloomhaven par Isaac Childres
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