Le test Wolfenstein 2 : The New Colossus

Le test du jeu Wolfenstein II: The New Colossus, édité par Bethesda Softworks et a été réalisé sur XBOX One X.

Par Benjamin Levy, un blogueur jeux vidéo passionné

Publié le 8 décembre 2017 à 12h42. Mis à jour le 26 décembre 2017 à 18h01

Le temps estimé pour la lecture de ce test est de 7 min.

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Sommaire :

📃 Introduction
🎬 Scénario
🎮 Gameplay
🎨 Graphisme
💾 Durée de vie
📈 Voir la note
🎦 Vidéo

Disponible à l'achat sur :

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Le test Wolfenstein 2 : The New Colossus

Wolfenstein II: The New Colossus

L'univers de Wolfenstein nous plonge dans un monde alternatif dans lequel l'Allemagne nazie a remporté la Seconde Guerre mondiale, et a envahi les États-Unis. Wolfenstein 2 : The New Colosses est un FPS narratif post apocalyptique, un jeu uchronique développé par le studio suédois MachineGames et édité par Bethesda Softworks. Le jeu est sorti le 27 octobre 2017 sur PC, Xbox One et PlayStation 4. Voici le test de Wolfenstein 2 : The New Colossus sur Xbox One X.

Allez, viens voir papa

Wolfenstein II: The New Colossus
Wolfenstein II: The New Colossus
Wolfenstein II: The New Colossus

L'histoire de Wolfenstein II: The New Colossus

L'histoire de ce nouvel opus est la suite directe de Wolfenstein The New Order sorti en 2014 et de Wolfenstein sorti 5 ans plus tôt. Nous sommes en juin 1961, le joueur incarne le personnage principal de la série depuis Wolfenstein 3D sorti en 1992 sur DOS.
Le jeu se situe dans une réalité alternative. Vous êtes le soldat américain William « B.J. » Blazkowicz, surnommé "Blazko le Barjo" par ses ennemis et, avec le soutien du Cercle de Kreisau, un petit groupe de résistants, vous êtes le dernier espoir pour libérer l'humanité de l'empire nazi. Vous quittez l'Europe des anciens épisodes pour rejoindre les États-Unis. Déterminé à leur rappeler que le combat n'est pas fini, votre mission est simple : vous allez monter une révolution pour renverser le nouveau régime nazi d'Amérique en éliminant l'oberkammando, en estropiant leur commandement, et en déstabilisant les nazis.

Redonner l'envie de se battre au peuple américain

La générale Frau Engel, déjà rencontrée dans le précédent volet, est la grande méchante du jeu. Devenue haut gradé, elle ne pense qu'à vous traquer pour vous éliminer.
Le jeu s'ouvre à l'infirmerie du Marteau d'Eva, le sous-marin qui sert de base mobile et secrète pour la Résistance et qui avait été dérobé au parti national-socialiste dans le précédent épisode. Vous êtes attaqué par Frau Engel aux commandes du vaisseau Ausmerzer. Terriblement mal en point, vous commencez le jeu en fauteuil roulant.

Allumer le feu de la révolution

Le scénario de Wolfenstein 2 : The New Colossus est l'une des deux valeurs ajoutées du jeu avec le gameplay pour lequel, je reviendrai plus bas. Servi par un doublage français de grande qualité, le jeu nous emmènera au cœur des États-Unis face à des ennemis équipés de robots et d'exosquelette, dans un Manhattan totalement ravagé par une attaque Nucléaire, au coeur de la zone 52 près de Roswell dirigé par le Ku Klux Klan ou encore à la Nouvelle-Orléans.

L'histoire du jeu jongle habilement entre situations cocasses (entre humour et mauvais gout) et ultra violence avec des dialogues savoureux et de bonnes reparties, et des cinématiques travaillées, qui s’intercalent parfaitement entre les chapitres.
Pourtant bien accompagné par son équipe dans son périple, Blazkowicz est seul sur le terrain et il est parfois regrettable de voir chaque scène axée sur son personnage.

Game System

Et ça se ressent dans le gameplay. Dans Call of Duty il y a aussi un héros mais celui-ci fait partie d'une véritable escouade, une bande de copains qui accompagne le protagoniste sur le terrain. Dans Wolfenstein, le gameplay est très arcade avec un excellent côté défouloir où il faudra le plus souvent, courir tout en déchargeant vos chargeurs. Tout est fait pour déverser une pluie de balles. Une critique négative ? Pas du tout. Wolfenstein reste un jeu de tir à la première personne à l'ancienne et sans prise de tête, exactement comme l'avaient été les jeux Doom, Heretic et Hexen. On avance, on tire, on recharge et on tire et rebelote.
Vous êtes donc ce fameux héros sans peur et sans reproche (certainement un cousin éloigné de Duke Nukem), parti dans un road trip américain, et vous êtes seul pour combattre les soldats du Reich. Le but de chaque niveau est de rejoindre le point final pour passer au suivant. Quand ils ne s'alignent pas devant votre viseur, vos ennemis restent redoutables comme les immenses robots ou les chiens. Des affrontements qui se terminent le plus souvent par une partie de cache-cache, dans laquelle, il faudra jouer avec le décor pour s'abriter et se pencher de temps en temps à droite et gauche pour en finir.

Pour mener à bien votre mission, vous trouverez dans l'aventure de nombreux items comme des armes, des trousses de soins, des boîtes de munitions et des pièces d’armure, qui se ramassent à la pelle, le plus souvent en marchant dessus. Mais également des kits d'évolution que vous ne devez pas négliger sous peine de voir la difficulté du jeu sans cesse augmenter. Ces améliorations seront à dépenser pour vos aptitudes et pour vos armes afin de gagner en puissance et en précision. Un côté RPG ? Loin de là pour le moment, on est encore très loin de Fallout, mais les trois améliorations disponibles vous permettront d'aborder les niveaux différemment, c'est-à-dire, en défonçant des murs, en vous faufilant ou en sautant plus haut.
Oui, n'ayons pas peur de le dire, le jeu est assez difficile même en mode facile et vous allez perdre souvent sans finalement savoir qui ou quoi vous a éliminé. Afin d'éviter les vagues successives d'ennemis, dépourvus d'intelligence (artificielle), il faudra donc localiser et tuer, le ou les lieutenants nazis, qui ont le moyen de déclencher des alertes et de rameuter toujours plus d'ennemis. Foncer dans le tas, n'est donc pas tout le temps, la meilleure technique pour avancer.

Dans son petit sac à dos de scout, on y trouve une hachette, un fusil à pompe, une carabine, des uzis, des grenades et des armes bien lourdes capables de détruire des éléments du décor.

Petit clin d’œil bien sympa, il est possible de jouer dans la cantine du sous-marin à Wolfstone 3D, un clone de Wolfenstein 3D.

Graphisme

Le jeu adopte une atmosphère rétro-futuriste très réussi. Sur Xbox One X, le jeu est sublime avec une résolution de 3840×2160 et un framerete qui frôle les 60 images par seconde. Les effets de lumière sont remarquables et le sous-marin fourmille de nombreux détails.

Durée de vie

La force de Wolfenstein 2 : The New Colossus réside essentiellement dans son mode solo. Il n'y a donc pas de mode multijoueurs qui aurait pu augmenter la durée de vie du jeu. Par contre, il y a plusieurs choix déterminants dans le scénario et le gameplay (en commençant dès le début en élimant soit Wyatt, soit Fergus) qui pourraient vous donner envie de recommencer le jeu pour voir toutes les possibilités.
De plus, les différentes quêtes annexes et les mini-jeux du sous-marin sont nombreux et devraient compléter la dizaine d'heures pour terminer le jeu en mode normal.
Enfin, sachez que si vous souhaitez terminer le jeu à 100%, l'exploration est nécessaire et fastidieuse pour récolter tous les items comme des documents et des artworks.

Mon avis concernant Wolfenstein II: The New Colossus sur Microsoft XBOX One X

17/20

Wolfenstein II: The New Colossus offre une histoire délirante, mêlant infiltration et jeu de tir complémentent bourrin. Le jeu est désormais sous la barre des 35 €... ne passez pas à côté de l'un des meilleurs jeux de tir de cette année.